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Congés forcé : Les négociations au point mort !

Depuis une dizaine de jours, nous assistons à l’arrêt momentané des cours intensifs suite au communiqué dressé par le ministère de l’enseignement pré universitaire et de l’alphabétisation le 31 janvier dernier sur tout le territoire national.

En effet, il s’agit en amont le boycotte des enseignants contractuels sur leur non engagement à la fonction publique via leur ministère de tutelle, ainsi vient se greffer la diminution d’indix salarial du corps professoral, un acquis durement obtenu sous la gouvernance du président Lansana Conté.

C’est dans ce contexte d’incertitude et de perturbation, que les frustrations surgissent de part et d’autre, tant au niveau des enseignants que ceux des élèves. Le gouvernement de son coté, par l’intermédiaire de son porte voix, M Albert Damatang Camara avait assuré les élèves lors de son intervention télévisée à la RTG le dimanche 12 février dernier « les cours reprendront ce lundi 13 février, si vous ne trouvez pas les professeurs, rentrez librement chez vous sans incident » a-t-on martelé.

En dépit, de ces deux semaines d’interruption des cours, aucun dénouement n’a été conclu entre les deux parties (syndicat des enseignants et le gouvernement) en vue de redémarrer les cours y compris le maintient de l’ancien statut des enseignants.

Karim Bangoura élève « je ne suis pas dit tout content de nos dirigeants, parce que tout simplement, ce retard sur les cours contribue à piétiner notre formation. Il devrait faire en sorte que les négociations s’accélèrent pour le bonheur des écoles guinéennes, sans quoi nous ne pourrons pas achever les programmes, surtout nous qui sommes en classe examen de terminale. Je pense également que la solution à ce problème n’est pas aussi compliquée, pensez à nous comme le faites pour vos enfants » conclu t-il.

Thierno Sadou Diallo enseignant « je suis dans le flou absolu, parce qu’avec les modifications opérées par le ministère de la fonction publique, sur l’index salarial des enseignants, je trouve ça totalement incohérentes et illégales, donc j’estime aussi, si le gouvernement actuel ne parvient pas à revaloriser notre condition de travail et de vie,  de maintenir au moins ce que nous avions qu’à même comme acquis » sollicite t-il.

Pour l’heure, les cours stagnent et les négociations perdurent au grand dam les élèves et les siens.

AST

 

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