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Grève des Enseignants Conakry au rythme de la colère des élèves

C’est sous  un mouvement de masse, produit de la  colère des élèves et étudiants, que la population de la Capitale s’est réveillé ce  lundi, 20 février 2017.

Résultat d’un  congé non habituel  de plus de deux semaines, mettant au chômage des apprenants qui se font alors le souci du programme annuel des études, l’heure est alors aux manifestations de rues.

De  Kénien à Kountia, en passant par Matam, Bonfi, Dabondy, Gbessia, Yimbaya, Matoto, Enta, Bambeto, Cosa, Wanindara  et  la Cimenterie, l’atmosphère était toujours la même. Mais la plus dure, c’était entre Gbessia et  Bonfi, là où  il a été enregistré la perte des vies humaines, deux voitures brûlé, le commissariat Urbaine de Bonfi vandalisé, plusieurs voitures endommagées et des blessées.

Selon notre interlocuteur qui a préféré garder l’anonymat, «  les jeunes ont raison de sortir, parce que, c’est leur avenir qui est en jeu, le soi-disant Président Alpha Condé  et son  gouvernement, ils ont tous leurs enfants à l’extérieur, dans le plus grand confort d’études. Donc, la faute c’est belle et bien lui.

Pour lui, le seul souci, c’est comment être dans l’avion après avoir trompé les guinéens en les tenants des fosses promesses. Nous avons ras-de bol. Tous ceux que nous voyons aujourd’hui, la faute incombe à lui et à son gouvernement.

Je lance alors un appel au Chef de l’Etat, de considérer sa population, de diminuer ses voyages et rendre la Guinée propre et attirante pour que notre pays retrouve son nom d’antan, c’est-à-dire la perle de l’Afrique de l’Ouest ».

BIS