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Etablissement scolaire : Quand la consommation des stupéfiants s’accentue dans les milieux scolaires !

La marijuana, le chanvre indien, des boissons alcoolisées et autres stupéfiants de tout genre sont entre autres le quotidien de bon nombre d’élèves dans les structures d’enseignement  pré-universitaire de la capitale guinéenne.  Ce rythme de vie est fréquemment observé chez les adolescents du niveau collège, la plupart d’entre eux, l’âge varie de 12 à 17 ans.

En effet, ce phénomène de toxicomanie est la conséquence de plusieurs travers sociaux et de mutation intergénérationnelle, ce qui occasionne évidemment l’influence de divers rapports amicaux.

Certes, l’école devient pour ces novices de la drogue, un espace de libertinage à partir du moment où ces adolescents profitent davantage de passer hors contrôle de la sphère parentale.  Animés de la jouvence, ces jeunes toxicomanes jouissent l’intervalle d’heure classe et l’instant de retour à la maison, ce pour cause d’esquiver à l’autorité parentale (famille).

Toutefois, l’influence de certains camarades vicieux conduit probablement à entrainer les siens surtout les bleus à adopter le même caractère pourri.

Citant un élève au collège de yimbaya cet enseignant Aly badara nous a fait son témoignage « cette pratique empoisonne perpétuellement la formation des élèves, lorsqu’on sait que ces stupéfiants suscitent l’oublie, le désintéressement et probablement le désordre pendant les cours. Nous sommes tout le temps confronté à ces faits, après la création de 10 heures, beaucoup rentre en classe dopé, ils ne peuvent même pas ce rappeler les détails de la leçon précédente, causé par l’effet pervers de la marijuana.

Il est vraiment difficile d’enseigner dans une telle situation, avec cette cadence, la formation de qualité sera ébranlée » confie t-il.

Convaincus de cette pratique, certains parents d’élèves se voient dans l’incapacité de redresser les siens (enfants); ils s’alarment encore, l’influence de certains   leaders de groupes ou des dealers de drogue dans les quartiers respectifs qui infectent ces jeunes gens à la dérive. À qui la faute ?

En revanche, il serait judicieux pour les autorités en charge de l’éducation et les enseignants encadreurs de trouver des voies et moyens en vue d’éradiquer ce fléau pour le bonheur de l’école guinéenne.

                                                                                                                                    Amara Touré