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Opinion de la NRGuinée.net ou le repère :

Au regard de notre sphère sociale et de gouvernance, nombre de pratiques surtout en termes de bon fonctionnement et de la mauvaise gestion sont dorénavant pointées de doigts par l’ensemble de l’opinion publique et personnelle en Guinée. Dans cet état d’esprit notre rédaction a bien voulu se penchée sur quelques réalités observées sur place.

Bien vu : la maison d’édition du livre en guinée, ‘’ L’harmattan Guinée’’.

D’après plusieurs observateurs, cette maison d’édition guinéenne est partit de rien, qu’en bien même dès son départ, les principaux responsables se démerdaient tant bien que mal, en vue de promouvoir l’écriture guinéenne. Au fil des années, sous l’impulsion de son responsable en l’occurrence Sanssy Kaba, a évidemment réussi à galvaniser cette culture de la lecture sur le sol Guinéen.

Soucieuse des attentes qui l’assignent, l’harmattan guinée a consenti d’énormes sacrifices, ce qui lui a valu l’organisation de la 1ère Edition des 72 heures du livre en Guinée en 2010. Date à laquelle plusieurs auteurs, écrivains Européens, Africains et Guinéens  se sont illustrés.

Sept ans plus tard, la modeste maison d’édition s’est taillée une influence colossale à l’échelle nationale qu’internationale, non seulement par son efficacité mais aussi par la richesse de son programme ambitieux.

Très imprégnée dans la vie culturelle et éducative, l’organisme des Nations Unies pour l’éducation et la Culture (l’UNESCO) a fait de lui un partenaire sérieux en terre Africaine de Guinée. Après le Caire, Port Harcourt, la Capitale guinéenne Conakry a été choisi par l’UNESCO en 2017, Capitale mondiale du livre, grâce au concours de l’harmattan Guinée. Le 22 avril dernier, cet évènement majeur a été inauguré officiellement à Conakry sous le haut patronage du chef de l’Etat le Pr Alpha Condé.

Un acquis pour l’éducation nationale, parce que la lecture constitue la nourriture de l’esprit, nonobstant, cet acquis nombre d’enfants restent déscolarisés et ceux qui sont scolarisés sont généralement dépourvus des manuels scolaires et didactiques.

Mal vu : le ministère des Transports

Considéré comme le service chargé de s’occuper sur des questions  liées aux transports, la problématique de transport préoccupe à plus d’un titre les populations guinéennes. Soit en termes de trafic routier, aérien, maritime et ferroviaire, le déplacement urbain et inter urbain forment un cul de sac pour les citoyens lambda ; lorsqu’on sait pour se déplacer d’un point A à un point B en Guinée,  constitue un véritable parcours de combattant.

De 6 heures du matin à mini nuit les concitoyens font face à sérieux casse tête, quant aux chauffeurs de taxi, ils privilégient souvent les embarcations spéciaux, dans leur jargon ils s’appellent ‘’ déplacement’’. Pourtant tout le monde n’a pas les moyens de se procurer ainsi.

Aussi vient se greffer la cupidité des usagers, lorsqu’on s’adresse à eux, difficilement qu’ils intéressent à son interlocuteurs, chose qui attise la colère des uns et des autres.

Toutefois, on constate également le manque d’implication au niveau étatique sur cet épineux problème, aucune mesure idoine entreprise afin de faire face à cela. Le ministère de tutelle quant à lui, s’en moque pour la peine endurée par la population, le train ‘’ Conakry Express’’ reste stand bye ; pourtant, cette locomotive soulageait bon nombre de personnes, surtout ceux de la haute banlieue de Conakry.

Très indignés face à ce manque de volonté de gouvernance, certains citoyens de Conakry se montrent très virulents à l’égard de la politique gouvernementale sur cette question de transport en guinée. «  S’il existaient les trafics maritimes et ferroviaires adéquates, les coupeurs de route n’auront guère leurs proies » s’indigne un voyageur.

Au-delà du transport urbain, force est de constater que la République de Guinée est en manque considérablement  des voies et moyens en vue de résoudre cet embarras.

Pour l’heure, la liberté de se déplacer d’une manière aisée, rapide et garantie demeure incertain pour la majorité des guinéenns.

La Redaction

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