D’entrée, le président, Chaikou Baldé : La date du 3 mai que nous célébrons aujourd’hui marque le 26ème anniversaire de la déclaration de Windouk qui est un énoncé de principe établie par les journalistes africaine en 1991, appelant à une presse libre, indépendant et pluraliste sur notre continent et à travers le monde. Cette déclaration affirme que la liberté de la presse est indispensable à l’existence de la démocratie et constitue l’aspiration fondamentale de l’homme. Pour nous femmes et hommes de médias, la déclaration de Windouk marque une étape importante de la lutte pour la liberté de la presse dans toutes les régions du monde en ces instants de ferveur mais aussi de souvenir, nos pensées et nos prières vont vers les journalistes des éditeurs à travers le monde qui ont été assassinés, emprisonnés, violentés, traqués et harcelés voire réduire au silence à la peur pour avoir simplement voulu dire la vérité, exercer leur droit d’informer ou accomplir leur devoir de service public.
Le président n’oublie pas de dire qu’en Guinée notre pays, si nous pouvons nous réjouir aujourd’hui qu’aucun journaliste ne propulse en prison ou devant les barrots, il faut cependant déplorer avec amertume et une vive préoccupation la rétention des informations public, les violences physiques ou les harcèlements dont sont victimes, mais hélas, malheureusement les journalistes dans l’exercices de leur métier. En effet le rapport 2017 de reporter sans frontière qui classe la Guinée 101ème sur 180 pays en matière de liberté de la presse, au lieu de nous en frustrer ou nous offusquer au nom de je ne sais quoi dire, doit plutôt nous interpeler nous à amener à réfléchir sur le chemin qui nous reste à faire dans l’édification d’une presse libre indépendante rigoureuse et responsable. Il est de plus en plus fréquent et déplorable dans notre pays que des journalistes dans la quête quotidienne de service public soient inquiétés, violentés par les autorités, des agents de sécurité ou de simple citoyen, pourtant au sommet de la pyramide juridique ce trouve la déclaration universelle de droit de l’homme du 10 décembre 1948, son article 19 affirme, tout individu a droit à la liberté et l’expression d’opinion ceux qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ces opinions est ceux lui de chercher de recevoir et de reprendre sans considération de frontière des informations et des idées par quelques moins d’expressions que ça ceux soit.
Il dira les articles 5, 6 et 7 de notre constitution sont clairs et précis sur le respect de l’être humain de sa dignité et de sa liberté d’opinion et d’expression. Plus d’un an la mort de Mohamed Koula Diallo à des affrontements entre les militants d’une partie politique, justice n’est toujours pas rendue à sa famille biologique et professionnelle et que dire la disparation mystérieuse de Mohamed Chérif Diallo qui suscite beaucoup d’interrogation et de regret pour sa famille, ses amis et ses confrères au regard de tous ces manquements, nous appelons le gouvernement d’appliquer les instruments juridiques nationaux et internationaux relatif à la liberté de la presse et à la protection des journalistes.
Pour le coordinateur d’Amnesty International en Guinée, Thierno Souleymane Sow, c’est n’est pas une déclaration, le travail que nous menons à Amnesty International avec les journalistes, tout ceux qui soutiennent à cette occasion de la journée internationale de la presse, pour vous dire Amnesty International ne cessera d’œuvré pour qu’il ait une liberté de la presse. Vous s’avez que tout le travail d’Amnesty dans ce domaine le droit à l’information y compris l’année dernière quand il à eu le passage de la loi sur la sécurité protection de donner à caractère personnel, nous avons œuvré pour cela, mais malheureusement qui est passé, qui remet en partie le droit à l’information et surtout la liberté d’expression qui nous inquiète. Ce travail doit être continu, il ya une loi, la disposition surtout l’accès à l’information qui reste toujours d’actualité sur lequel nous travaillons, évidemment à côté des journalistes et surtout le travail pour lutter contre l’impunité, nous œuvrons toujours à côté avec l’AMDH, donc nous appelons le gouvernement à mètre la lumière sur ces cas, notamment le cas du journaliste Mohamed Koula Diallo, paix à son âme, lutter contre l’impunité, c’est aussi participer effectivement à la liberté d’expression, donc, le droit à l’information deviennent vraiment une réalité.
Quant au représentant du Haut commissaire des droits de l’homme, Thierno Sadou Diallo : Vous s’avez le bureau du commissariat des droits de l’homme ont ouvert ses portes en Guinée en 2010, et depuis cette date il œuvre au côté du gouvernement et des acteurs de la société civile y compris des médias pour la promotion et protection des droits de l’homme en Guinée.
Toujours dans la même lancé, le thème de cette année s’intitule les esprits critiques pour des temps critiques, le rôle des médias dans la promotion de société pacifique juste et inclusive, c’est le thème qui a été proposé pour célébrer cette journée mondiale de la liberté de la presse en 2017, je souhaiterais que ces esprits critiques continu a œuvré pour que ces temps puisse améliorer.
Le 3 mai a été proclamé journée mondiale de la presse par l’assemblée générale des Nations-Unies en 1993 suivant la recommandation adoptée lors de la 26ème session de la conférence générale de l’UNESCO en 1991. Ceux-ci également une réponse à l’appel des journalistes africain qui, en 1991 ont proclamé la déclaration de Windouk. Donc, toutes les années, la journée mondiale de la liberté de la presse permet de célébrer les principes fondamentaux de la liberté de la presse, évalué la liberté de la presse à travers le monde, de défendre l’indépendance des médias et de rendre hommage aux journalistes qui ont perdu leur vie dans l’exercice de leur profession. Donc après les textes d’audience parmi les médias internationaux, la diminution des efforts et les élongations d’une connexion croissante entre les médias et le public, la prolifération des fausses informations et les faux reportages sont aujourd’hui les défis les plus récents auxquels fait face aux secteurs des médias tel qu’en à témoigner la couverture du plusieurs grand événement politique en 2016.
Pour le représentant du haut commissaire des droits de l’homme, la contribution des médias à la bonne gouvernance et au développement a été reconnu dans le programme de développement à l’horizon 2030, à adopter par les Etats membres des Nations-Unis en septembre 2015. Alors que les objectifs du millénaire ont quitté les actions menées par la communauté internationale pour le développement entre 2000 et 2015.
BIS