A quelques jours du début du mois saint de ramadan, les rues secondaires de la ville de Conakry se trouvent dans un état festif et de liesse populaire de part et d’autres. De Kaloum à Matam en passant par Dixinn et plusieurs recoins de la cité regorgent d’innombrable occupation anarchique des routes secondaires, empêchant ainsi les usagers de conduire.
En effet, d’après les constats observés sur place, nombres de personnes se permettent de barricader les routes dans le seul but d’organiser les danses de rues à savoir : les mariages, le sabar, la danse traditionnelle appelée ‘’ Farégnagny’’ sans compté le football qui fait sa loi, parfois, sans l’aval des autorités du quartier.
Visiblement, ces individus l’exercent de façon autoritaire et malveillante, ponctués souvent par des injures collectives à l’égard des usagers. Ces tares sont couramment fruits d’un manque approprié des lieux de loisirs et d’attraction en vue de faire face aux multiples besoins, comme ceux dont nous venons d’évoquer.
Au-delà des cérémonies festives, nous enregistrons aussi, la prise d’assaut des rues par les jeunes gens, pratiquant quotidiennement le football de rue. De 7 heures du matin à 19 heures, ces candidats du cuir rond s’attèlent tant bien que mal pour la réalisation de cette ambition.
Certes, cela se caractérise évidemment par les vielles habitudes de barrer les chemins, sans pour autant recevoir un papier d’autorisation, à qui la faute ?
Fontaine Sylla citoyen à Kaloum « franchement cette vielle pratique embarrasse amplement les citoyens, à tel point que, même si on veut se déplacer d’un point A pour rejoindre un point B, l’on retrouvera toujours de sérieux problème pour passer. Dès il arrive des moments où on a peu de carburants, et si on se met à tourner par ci, par là, on serait privé de combustible. » A-t-il témoigné.
Face à ces multiples contrasses, les autorités devraient mettre en œuvre les voies et moyens permettant de résoudre cette épineuse question afin de satisfaire les concitoyens pour le bonheur de tous.
AST
