La Guinée à l’instar des autres pays africains, est- elle au rendez-vous de la nouvelle ère de la technique et de la technologie ? L’actualité oblige, dans le programme de développement du gouvernement de la troisième République, il fallait à tout vent passer de l’analogie aux numériques et procéder à l’installation effective des fibres optiques sur toute l’étendue du territoire nationale. Ces projets et tant d’autres sont en cours d’être finalisés. En effet, notre pays semble être à affronter les exigences du temps moderne, pour ne pas cette fois-ci rater le train du changement.
N’est-il pas nécessaire pour les Etats africains de capitaliser les acquis et de pouvoir s’approprier de la science et de la technique. Face à ce nouveau défi planétaire, le moment est opportun de rêver désormais à un environnement favorable au vrai développement de la Guinée, aux terres encore fertiles et aux sous-sols riches, variés généreux. La Guinée, appelée encore scandale géologique, à la change d’être la convoitise de ces pays développés. C’est pourquoi, entre le rêve, les exigences de cette mutation et l’ambition de mener l’embarcation jusqu’à la bonne gare, le président Alpha Condé exprime ses inquiétudes quant au retard accusé par l’Afrique mais plus particulièrement la Guinée, en matière d’industrie et d’énergie surtout.
Ce qui justifie sa volonté et son appel de saisir cette opportunité afin que les guinéens soient des acteurs, se retrouvant au centre de la nouvelle donne et non d’en subir les conséquences. Nous ne devons pas, par contre manquer au rendez-vous de la révolution numérique.
BIS