L’environnement est sérieusement éprouvé par l’action de l’homme. Outre les ordures plastiques éparpillées çà et là et que nous ne parvenons pas encore à recycler pour qu’ils servent à autre chose, les bordures de mer sont devenues des dépotoirs d’ordures et un havre d’expatriés et d’adeptes de mœurs perverties. Des bars ici, où l’alcool coule à flots, des maisons closes là et des plein-airs où on change d’air et sirote un verre. Les bordures de mer notamment à Conakry, sont réellement révélatrices d’un certain laisser-aller comme si cela ne suffisait pas pour euthanasier l’environnement, des particuliers, sauvent en complicité avec certaines autorités ou hauts cadres de l’Etat, envahissent la mer par des remblais pour bâtir des maisons d’habitation, des hôtels, des lieux de loisirs, parfois, ce sont des espaces aménagés par des jeunes footballeurs qui sont spoliés, puis squattés a jamais.
Ces particuliers et hauts commis de l’Etat envoient grues et camions bennes pour chasser les vagues délimités les lieux.
BIS