Dans le cadre l’autonomie d’un pays ou d’une nation, il est important de penser aux occupations de tout un chacun. Tout homme doit se nourrir à travers un effort fourni. C’est une fierté de finir les études et se voir dépendre des résultats des études suivies.

Aujourd’hui bon nombre de jeunes guinéens diplômés  sans emploi à Conakry comme à l’intérieur du pays se lancent dans différentes activités dont le commerce et autres. Or, une jeunesse doit être  responsable et pouvoir surmonter des difficultés sans se livrer aux vices qui peuvent porter atteinte à la vie.

A cet effet, la jeunesse guinéenne est confrontée aux problèmes d’autonomie ou d’emploi. C’est donc déplorable de voir des étudiants de gérer des boutiques ou dans les cabines téléphoniques. Cette pratique qui persiste dans notre pays appelle responsables à réfléchir sur la question du développement d’une Nation. Surtout quand on sait que la jeunesse assure l’avenir d’une société.

Quelques jeunes s’expriment par rapport au chômage

Binta Bah, diplômé en Philosophie à l’Université de Sonfonia  affirme « J’ai fini mes études depuis 2000 et jusqu’à présent, je n’ai pas trouvé de l’emploi. J’avais le stage pendant un an sans prime et je gagnais difficilement le transport. Finalement,  j’ai préféré me lancer dans le commerce pour satisfaire mes besoins ».

Mariama, diplômée en Lettres à l’Université du Centre Universitaire de Kindia « Depuis 2006, j’ai fini mes études, mais, toujours pas d’emploi. Grâce à la collaboration de certaines amies, je fais la teinture. Cette activité me permet de faire le commerce à l’intérieur du pays afin de résoudre quelques problèmes ».

Parler de la jeunesse, c’est de devenir immédiat d’une société dont l’action principale tend à résoudre des contradictions qui s’opposent aux besoins divers et aux capacités concrètes de l’évolution sociale de transformation.

Donc, aider les jeunes à avoir le travail, c’est d’aider à améliorer les conditions de vie collective ou individuelle dans une société ou d’un pays. Puisque, le travail libère l’homme.

BIS