Ils étaient des milliers de partisans de l’opposition a manifesté ce mercredi 20 septembre de Cosa jusqu’à l’esplanade du stade du 28 septembre. L’objectif : faire respecter les accords du 12 Octobre dernier.
En effet, une pléiade de contestataires autour de six leaders politiques en
Cependant, il a fallut une heure d’allocution du panel des opposants républicains sur l’Esplanade du stade du 28 septembre de Conakry. Tour à tour ;
Prenant la parole, El hadj Dembo Sylla, vice-président de l’union démocratique de Guinée à tout de même critiqué, le mode de gestion de l’administration Condé, non seulement pour son manque d’efficacité mais aussi pour avoir délaissé les populations de Boké à leur sort. Déclare le député de l’UDG.
De son côté, le dénonciateur du système Papa Koly Kourouma, s’en ait pris également au système de gouvernance d’Alpha Condé, à tous les secteurs de l’administration. Poursuivant son diatribe, il a par ailleurs touché les magouilles des hauts fonctionnaires de l’éducation pour l’orientation des bacheliers vers les universités privées de la place.
Etant porte-parole de l’opposition républicaine, Aboubacar Sylla, a notamment rappelé l’objectif de ladite rencontre: appliquer les accords signés le 12 Octobre 2016 avec la mouvance présidentielle, comme quoi « nous ne manifestons pas seulement pour l’organisation des élections communales et communautaires, il s’agit aussi de faire respecter la bonne gouvernance socio-économique et politique, parce que l’environnement de gestion est dégradée » martèle le dirigeant de L’UFC.
Très indigné et remonté l’ancien ministre de la Communication Alhousseyni Makanera Kaké avance « lorsque le droit du peuple n’est pas respecté par le pouvoir, c’est insurrection qui s’impose » déclare Makanera. Continuant son intervention, le ministre déçu promet aux militants de l’opposition que Dalein Diallo sera au pouvoir en 2020. Très confiant, il affirme aussi, « depuis l’histoire politique guinéenne, aucun leader n’a aussi été populaire ». Il termine en lançant un petit avertissement au président de la république, « s’il ne peut pas diriger, il n’a qu’à quitter la présidence » a-t-il conclu.
Pour clore, le chef de file de l’opposition Mamadou Cellou Dalein Diallo, a demandé une minute de silence aux victimes de la répression policière et hommage aux populations de Boké, pendant ces moments douloureux qu’elles traversent. Avec un ton calme et frustré, M Diallo accuse le manque de volonté du gouvernement de ne pas aller aux élections et de ne pas faire respecter les accords antérieurs.
Remontant dans le passé, il dénonce « il a fallut 3 ans pour organiser les législatives, beaucoup de sacrifices ont été consentis pour arriver à ça. Partout en Afrique de l’ouest, le Sénégal, la Coté d’Ivoire, même le Mali qui a une situation sécuritaire instable a pu organiser les élections », cela prouve qu’il n’y a pas de volonté d’Alpha Condé de passer aux élections a-t-il fustigé.
Soutenant ces prédécesseurs, il dira également qu’il ne s’agit pas seulement les élections, il s’agit de veiller au fonctionnement correcte du gouvernement. Les marchés gré à gré sont octroyés à son clan, l’impunité des forces de l’ordre et l’injustice de l’Etat font partis de nos revendications, a-t-il poursuivi.
Toutefois, les évènements de Boké ont été l’accent particulier de l’intervention de chaque leader cet après-midi, ponctuée aussi par les critiques concernant, la réhabilitation des routes, le respect des accords passés, touche pas à ma constitution et tant d’autres.
Demain 21 septembre l’opposition républicaine déclare une journée ville morte sur toute l’étendue du territoire national, ordonnant ainsi la poursuite de ladite manifestation le mercredi prochain 27 septembre 2017.
Nous y reviendrons
Ams Touré