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Atelier d’évaluation

Atelier d’évaluation à mi-parcours de réalisation des douze engagements du gouvernement et du parlement guinéen pour lutter contre la pauvreté et la vulnérabilité des enfants de 0 à 17 ans.
Organiser par la direction nationale de l’enfance avec l’appui de l’UNICEF sous la présidence d’honneur de Mme Touré Tiranké Kaba, directrice nationale adjointe de l’enfance, accompagner par Fara Emile Tenguiano, Spécialiste en Politiques Sociales au Fond des Nations-Unies pour l’Enfance (UNICEF), Simon Pierre Camara, conseiller du 1er ministre, chargé du genre et tant d’autres personnalités qui ont bien voulu faire le déplacement.
Pour un rappel, le 20 novembre 1989, les dirigeants de la planète ont adopté la convention des Droits de l’Enfant (CDE) lors de l’Assemblée Générale des Nations Unies. Depuis son adoption il y a plus de 20 ans, la convention est devenue le traité relatif aux droits de l’Homme le plus largement ratifié de notre histoire. Elle éloigne que les pays et les communautés ont compris que les enfants ont le droit de survivre et de se développer : droit à la santé, à une éducation de qualité, à une alimentation saine et équilibrée, droit d’être protégés contre la violence, les mauvais traitements et l’exploitation, d’exprimer des opinions susceptibles d’être respectées et de bénéficier de mesures prises dans le respect de leur intérêt supérieur.
D’entrée, Fara Emile Tenguiano, Spécialiste en Politiques Sociales au Fond des Nations-Unies pour l’Enfance (UNESCO) : Les douze engagements ont été signés en 2014 au moment où la Guinée mettait toute sa force et tous ces moyens dans la lutte contre Ebola, cela témoigne suffisamment la volonté affichée par les autorités guinéennes dans la lutte contre la pauvreté multidimensionnelle des enfants, quand je parle de pauvreté multidimensionnelle, je parle des préventions des droits auxquels un certain nombres d’enfants de ce pays est encore confronté, donc, parmi ces priorités l’Etat était engagé de réduire la mortalité des enfants.
Donc l’évaluation qui a été menée en 2017 montre aussi c’est dans le domaine de l’enregistrement de naissance notamment de l’Etat civil pour les enfants de moins de 5 ans a connu des avancées importantes parce que en 2012 l’enquête démontrait à peu près la moitié des enfants qui n’était pas enregistrée à l’Etat civile aujourd’hui on en train donc d’avancé vers des propositions importantes en matière d’enregistrement de naissance.
Ceci dit les efforts des partenaires aux côtés du gouvernement et du gouvernement aussi sont entrain de générer les résultats importants.
Pour Tenguiano, l’UNICEF à contribuer d’abord à faire l’analyse de la pauvreté multidimensionnelle pour démontrer le niveau de prévention auxquels des enfants de la Guinée étaient confronté en 2014 et à l’issue de ce travail que l’UNICEF a fait auprès du gouvernement les résultats ont été présenté lors d’un atelier national au Palais du Peuple, donc c’est à partir de ces résultats qui ont été présenté que le gouvernement a pris l’initiative de signer un mémorandum, intitulé le mémorandum d’engagement de la Guinée autour de 12 priorités.
Pour Mme Touré Tiranké Kaba, directrice nationale adjointe de l’Enfance, c’est à la fois un devoir et un plaisir de me retrouver ce jour avec les directeurs des bureaux de stratégies et de développement des ministères et les acteurs de protections pour restitution de l’évaluation de la mise en œuvre des 12 engagements du gouvernement et du parlement guinéens.
En effet, la problématique de la satisfaction des droits des enfants, tient à plusieurs exigences notamment celles liées au respect des conventions internationales auxquelles la République de Guinée est partie telles que la CDE, la CADBE mais aussi à l’amour que le père et la mère nourrissent pour leurs enfants.
Les résultats de la 4ème enquête démographique et de santé en Guinée (EDS-IV) combinée à l’Enquête par Grappe à Indicateurs Multiples (MICS) de 2012, avaient révélé des situations alarmantes : 31% des enfants de moins de 5 ans, souffrent de malnutrition chronique dont près de la moitié 14% sous la forme sévère ; 77% des enfants de moins de 6-59 mois sont anémiés ; près d’un enfant sur huit meurt avant d’atteindre l’âge de cinq ans, plus de la moitié des femmes enceintes est anémiée ; et une femme/ 16 risque de mourir pour cause de maternité ; plus de 55% des ménages à Conakry et 73% dans les campagnes, n’ont pas accès à 03 repas par jour. Enfin, l’illettrisme frappe 71% des femmes de plus de 20 ans.
Toujours dans la même lancée, face à ces défis, et dans le cadre du renforcement du dispositif de protection de l’enfant à la base, le ministère de l’Action Sociale, de la Promotion Féminine et de l’Enfance a initié un programme de plaidoyer dont le but est de favoriser un meilleur investissement de l’Etat et ses partenaires en faveur des enfants.
Pour finir, elle dira qu’au cours d’une importante action de plaidoyer organisée au palais du Peuple en 2014, le Gouvernement de la République de Guinée s’est engagé, à travers la signature d’un Mémorandum, à accorder une attention plus accrue durant les quatre prochaines années d’ici 2014-2017, à la promotion des droits des enfants de Guinée à l’accès aux services sociaux de base, en vue de réduire leur pauvreté et vulnérabilité.
Les douze engagements du Gouvernement s’inscrivent dans la logique des réformes politiques ainsi que la réalisation des activités inscrites au titre des investissements et des programmes de coopération avec les partenaires.
Pour atteindre ces différents objectifs nous vous invitons à vous impliquer dans l’analyse du rapport d’évaluation qui vise l’élimination ou la réduction de toutes les situations de vulnérabilité qui affectent les enfants et les familles.
Quant à Bangoura Mariama, honorable député au parlement des enfants de Guinée : j’apprécie beaucoup le combat que le gouvernement guinéen est entrain de mené, en plus je leur remercie aussi d’avoir au moins de participer à la signature de cette convention de ces douze engagements qui a été ratifier depuis 1989 et en plus qui ont pris fonction en 1990.
Donc, moi je dirais que c’est un grand combat qu’ils ont entrain de mené, parce que c’est la cause des enfants, qui parle des enfants parle au moins l’amélioration d’un futur, car c’est eux qui seront la relève de demain.
Pour terminer, Bangoura Mariama, je dirais à tous les enfants de se battre pour que nous fassions faire notre mieux, afin de pouvoir toujours être brillant dans tous ceux qu’on fait et aussi avoir la conscience et faire la bonne chose pour le future.
BIS

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