Comme on le constate, depuis le 12 octobre dernier la sécurité routière à Conakry est en phase de révolution, entrainant plus ou moins des frustrés et des heureux. Cette réforme s’articule essentiellement sur la fluidité de la circulation, l’élargissement des artères publiques et bien attendu instaurer la discipline auprès des usagers.
Cette décision est l’initiative régalienne du ministère de la sécurité et de la protection civile, qui vise la restructuration de la circulation routière dans la capitale guinéenne, bannir l’occupation anarchique des espaces publics en vue de redorer l’image de la capitale Conakry.
Une centaine d’agents de police, vêtus en gilet vert sont déployés sur toute l’étendue de Conakry. Ces policiers se répartissent en 2 équipes, l’une de 7 heures à 15 heures l’autre de 15 heures à 22 heures.
Pour Kekoura Camara citoyen à Dixinn « cette décision est venue à point nommé, parce qu’elle facilite la bonne circulation pour les usagers, aussi permettre aux piétons d’éviter les accidents de proximité. Je félicite les agents de la police routière, qui consacre loyalement leur temps pour la bonne marche de la circulation dans la cité ». a-t-il conclu.
Aux dires de Mballou Konaté vendeuse à Madina « je ne suis pas contre de leur réforme, ils devraient en amont trouver des lieux de substitues afin de pouvoir continuer à gagner notre vie. La plupart de mes amies étalagistes, c’est elles qui font vivre leurs familles, souvent leurs maris sont désœuvrés voir décédés. C’est pourquoi je suis triste de ce déguerpissement, j’avoue que je suis écœurée » s’alarme telle.
Par ailleurs, ce projet est financé par la banque mondiale pour un délai de trois mois. De quoi se réjouir pour le partenariat multilatéral entre la République de Guinée et les institutions de breton Wood.
Am Touré