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Assainissement de la ville de Conakry

Un perpétuel recommencement
Il y a maintenant trois décennies que le problème de l’assainissement de la ville de Conakry est sur la table des décideurs sans grand succès dans la prise de décisions si ce n’est que de façon momentanée et selon les stratégies des décideurs.
L’on ne dira pas assez qu’au lendemain de la prise du pouvoir par les forces armées guinéennes, ce fut le départ d’une autre vie en Guinée. Les guinéens qui autour de leur pays pour des raisons économiques et politiques, se voient offrir la possibilité de rentrer au bercail à la faveur d’une liberté prononcée par les tenants du pouvoir à l’époque.
Il ne s’agit pas simplement pour eux de voir la terre natale, il est question d’y tirer profit pour sa survie ou se taille une place dans l’administration.
Pour cela, le point culminant est la capitale Conakry où tout se décide. D’un système plus simple pour l’assainissement, l’on vient à poser des équations qui tiennent compte de la géophysique et de la démographie. Et petit à petit, d’autres aspects viennent compliquer la tâche de rendre propre la capitale de la Guinée. C’est l’institution des entreprises publiques au profit de la libre entreprise d’où la floraison des petites industries et ses corollaires.
Malgré la tâche dure de l’assainissement l’on reconnait pour le moment la bonne méthode d’un des gouverneurs de la ville qui, malgré le bruit autour de lui, il avait une stratégie qui a fait tache d’huile. Ce fut le général d’armé Mathurin Bangoura. D’autres ont tenté mais sans grand succès, car, d’année en année, les petites et moyennes entreprises s’installent en guinée et pour la plupart à Conakry sans une politique pour l’environnement. De facto, de nos jours, l’on assiste à un perpétuel recommencement de la ville de Conakry. Des sommes d’argent très faramineuses sortent du trésor public sans laisser Trache parce qu’il n y a jamais un vide pour les ordures.
Et pourtant, les montagnes d’ordures qui sont ramassées chaque jour sont en grande partie de la plastique produite par les usines de la place. Le bon guinéen se demanderait alors si le même Etat qui est embêté par la population pour le ramassage des ordures, n’est pas complice de l’insalubrité publique ?
En tout cas, à voir la démultiplication du nombre de société de production des plastiques jetables et le manque d’un engagement ou d’une stratégie de récupération de ces déchets solides ; l’heure n’est pas encore au slogan ; Conakry ville propre. Puisqu’à côté, les étalagistes aussi poussent sur la voie publique comme des champignons. Leurs poubelles sont bien connus de tous, ce sont les caniveaux dont le trop plein se taille une place sur le trottoir en disant aux véhicules et aux piétons : ‘’ Cède moi cette place, j’ai aussi mon droit’’. Plus grave est que les femmes balayeuses au gouvernorat, elles aussi, à certains endroits, optent sur la facilita en faisant descendre les petites ordures qu’elles balayent sur le trottoir dans les trous des caniveaux couverts, en cachant ainsi l’insalubrité que les eaux de pluies font voire en se taillant un passage, en trainant du coup la remontée des ordures sur les trottoirs.

BIS

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