La vulcanisation est métier qui consiste à préparer le caoutchouc en mélange de soufre le rendre insoluble et moins sensible à la chaleur. En d’autres termes, elle est chargée de réparer les pannes des pneus et l’air sur les véhicules.
De Km36, en passant par Enta, Cosa, Madina jusqu’au centre-ville de Kaloum ils sont des centaines de personnes à pratiquer cette profession, perçue comme étant le dérivé de la mécanique. Au quartier de Mafanco dans la commune de Matam, fief de la vente des pneus neufs ou occasions, les passionnés de ce travail sont aux aguets. Quand bien même, les activités sont exercées jour et nuit, pour le bonheur les automobilistes.
Cherchant davantage les clients potentiels ou programmés, ils apprêtent leurs matériaux de travail, lorsqu’un client leur confie le boulot ; dans le souci de bosser au plus vite que possible. Sachant que la concurrence est de mise, chacun cherche encore à donner le meilleur de lui-même, en vue de garder ces clients.
Pour nombre d’entre eux, ce métier a certes été gardé de générations en générations, c’est pourquoi, selon eux « il est difficile de se débarrasser ». Ainsi, le contact de certains usagers est soigneusement bien gardé, en cas de faille de longue distance.
Face à une situation d’incertitude, Alsény Camara Chauffeur de son état explique sa stratégie « généralement pour mieux prévenir la crevaison des pneus, je me fais assister par un ou deux pneus de secours, plus un trick. Au-delà de ça, je me suis abonné à un vulcanisateur qui veille en permanence au carrefour de Constantin dans la commune de Matam, avec ce plan je me sens à moitié sauver. »
Toutefois, les prix de crevaison varient en fonction des pneus. Des voitures 4×4, ils assistent à 10.000 fg et 5.000 fg pour les petites voitures. En ce qui concerne la pression d’air, elle varie entre 1000 et 2000 francs guinéens.
En revanche, la vulcanisation est tout de même considérée par des usagers comme protectrice des engins roulants, et bien attendu le garant de la bonne circulation et des pneus.
A Toure