Environ six millions (6.000.000) d’électeurs avaient voté le 4 février 2018 à choisir leurs nouveaux conseillers sur un peu plus de 30.000 candidats pour la gestion des 342 communes de la Guinée.
13 ans après les dernières élections de 2005, celle de cette année fut l’objet de compétition largement ouverte vu le nombre de listes qui s’étaient engager avec près de 16.000 bureaux de vote disséminés à travers les 38 communes urbaines et les 304 communes rurales du pays.
Ces nouveaux conseillers désormais élus par leurs concitoyens après avoir à leur tous eu à leur tête les différents maires de 342 circonscriptions électorales se verront le lourd fardeau de promesse de la dernière campagne électorale pris individuellement et collectivement.
Parmi les taches programmées, l’appui aux communautés dans la protection de l’environnement ; l’assainissement physique des villes dans le domaine de l’hygiène, la santé, la sécurité des personnes et leurs biens, l’éducation, la formation des jeunes en vue.
Au compte de l’élection communale du 4 février 2018, la commission Nationale Electorale Indépendante (CENI) a validé 1300 listes de candidats pour les différents postes de conseillers dont 98 candidatures indépendantes, ce qui a, amené plus d’un observateur à apprécier hantèrent la maturité du Guinéens dans l’enracinement de la démocratie en faveur du développement des collectivités à la base.
La journée de votation, la Guinéens, malgré l’absence de l’engagement devant les urnes, ont voté sans incident malgré quelques insuffisances constatées et quelques revendications bien que mineurs à pareille occasion n’ont pas empêché le bon déroulement du scrutin.
Les communes rurales et urbaines de la République de Guinée regorgent des potentialités économiques males gérées et le plus souvent males orientées en faveur d’intérêt communautaire.
Les différents programmes proposés, expliques, commentés durant la campagne à l’élection communale aux citoyens face au défi de développement locale n’engagent que les nouveaux élus.
La faiblesse émanant des exercices des précédentes gestions des ressources publiques par des cades incompétents et inconscients a favorisé l’échec de la décentralisation au sein des municipalités que les élus du 4 février 2018 sont appelés à corriger et sécuriser.

A.Touré