La grève répétitive des enseignants en Guinée connait depuis ce lundi 12 février une nouvelle phase. Après l’intervention des leaders religieux en novembre dernier, la situation reste désormais dans l’impasse entre deux parties.
Le syndicat libre des enseignants chercheurs de Guinée (SLECG) conduit par le fameux Aboubacar Soumah avait déclenché le mot d’ordre de grève le lundi dernier, comme quoi, les différents points de revendications n’ont guère été respectés.
Face à cette épineuse situation, nombre de parents d’élèves se sont fait entendre, en vue de trouver de dénouement heureux à ce dilemme. De l’intérieur du pays en passant le kilomètre 36 jusqu’à la presqu’ile de Kaloum, un bruit d’envergure raisonne auprès des proches des élèves pour la reprise des cours, sachant qu’ils continuent à payer la scolarité des siens.
Soucieux de l’éducation de leurs enfants, les enseignants de certaines écoles privées de Dixinn, ont mis en place un nouveau plan, consistant à étudier sans pour autant porter la tenue scolaire. Ces mesures permettront non seulement à occuper les apprenants, mais aussi étudier sans attirer l’attention des autres élèves des établissements publics.
Kabinet Touré élève « je pense que cette situation devient de plus en plus chaotique, parce que aucune négociation sérieuse entre les syndicats et l’exécutif n’est vraiment entamé. Chaque fois nous assistons aux pourparlers sans issu favorable, ce qui n’est pas bon pour la poursuite normale des cours. Je lance cet appel prêchant à l’Etat, d’enclencher un débat sérieux et rapide pour le bien de tous »a-t-il ajouté.
Germaine Camara enseignante « le problème se situe au niveau du gouvernement, s’il j’accepte réellement une négociation franche et sincère, depuis longtemps, on aurait trouvé une solution pérenne et garantie. Nous n’avons pas l’intention de mettre en péril l’avenir des enfants ; certes, c’est une question de survie pour nous également. Nous vivons très mal et notre condition de vie est extrêmement critique, c’est pourquoi nous insistons à ce que quelques points saignants soit respectés. » A telle martelé.
Fanta kassé parente élève « je ne comprends pas du tout pourquoi, l’Etat qui est sensé accordé une meilleure éducation à nos enfants, reste indifférent à ce sujet. Nos enfants sont désœuvrés, jouant au foot, au babi foot, au damier et autres. Cela nous préoccupe à plus d’un titre.
Pour l’heure, la situation reste désormais dans l’impasse, à tel point qu’une école sur cinq à Conakry solde inactive.
À suivre…
A Toure