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Comment le président est-il élu à Cuba

« Le vote est un dépôt plus délicat que tout autre, car il va de pair avec la vie, l’honneur et l’avenir ». José Marti
Pas besoin de fouiller pour trouver la réponse. La Loi n 72, loi électorale, du 29 octobre 1992, est explicite, et Dr José Luis Toledo Santander, président du Comité des Affaires Constitutionnelles et Juridiques de l’Assemblée Nationale du Pouvoir Populaire (ANPP), ne fait pas de détours.
Le président du Conseil d’Etat à Cuba est élu dans des élections de second degré, à savoir les députés, élus par le peuple et représentant de peuple, approuvent la candidature, puis votent directement et secrètement pour ceux qui intègrent le Conseil d’Etat, c’est-à-dire le président, le premier vice-présidents, le secrétaire et les autres membres.
Parfois, nous entendons des critères, et pas toujours dit avec de bonnes intentions, selon Mr Toledo Santander, si l’élection du président répond à une expression populaire directe. Ils ne savent pas, cependant, que pour que quelqu’un à Cuba atteigne ce poste, il doit passer par plusieurs stages électoraux auxquels le peuple participe directement ou par leurs représentants élus.
A cette occasion, les 605 candidats à la députation à l’ANPP (Assemblée Nationale du Pouvoir Populaire, pour lesquels on votera le 11 mars, et parmi lesquels émergera le président, ont été désignés des 12000 propositions ont surgis dans les 970 séances plénières tenues à travers tout le pays. Et parmi ces candidats, 47,4% sont des délégués des circonscriptions, de même que les personnes élues lors de la première étape du processus d’élection générale.
Ensuite, Toledo Santander poursuit, correspond à la nomination par l’Assemblée municipale du pouvoir populaire, un processus qui n’est, en aucune façon, formel.
C’est là que les commissions de candidature à ce niveau présentent les candidats, et ce sont les assemblées qui décident, par vote direct et ouvert, qu’elles approuvent ou non. En effet, chacune des propositions à souscrire doit avoir plus de la moitié des votes favorables des délégués présents.
Ce moment, dont parle le président du Comité des questions constitutionnelles et juridiques, coïncide précisément avec les élections du 11 mars prochain, au cours desquelles les cubains et les cubaines éliront également des délégués aux assemblées provinciales.
Selon l’esprit de la loi électorale, si le président cesse ses fonctions, il est remplacé par le premier vice-président.
Selon Tolède Santander, le processus par lequel le processus se déroule est le reflet le plus clair de la participation du peuple ou des représentants élus du peuple.
Cuba n’est pas le seul pays à choisir son chef d’Etat par des élections de second degré. Il y a beaucoup de Nations qui mettent en œuvre ce type d’élection, ce qui ne limite en aucun cas sa légitimité et sa vertu démocratique.