C’est dans un réceptif hôtelier de la place que s’est tenu un Atelier local sur l’Audit des Contrats et des Revenus Issus des Industries Extractives qui a débuté ce 9 et qui prendra fin le 14 avril 2018. Place sous la présidence d’honneur du premier président de la Cour des Comptes, Mohamed Diaré, entouré par le commissaire général du gouvernement, Maitre Sow Goureissy, Mariama Penda Diallo, Etablissement Public et Administratif (EPA), Cheick Mady Touré de la Chambre des Comptes, des Collectivités Locales et Territoriales (CCTL), Fodé Kerfala Camara, secrétaire général de la Cour des Comptes et tant d’autres personnalités.
ASRIEN ALOA du Conseil Régional de Formation des Institutions Supérieures de Contrôles des Finances Publiques d’Afrique Francophone Subsaharienne (CREFIAF, souhaite la bienvenue pour cet atelier local sur la Planification d’un Audit des Revenus Issus des Industries Extractives, le présent atelier s’inscrit dans le cadre du programme régional.
Le projet régional vient pour renforcer le programme des capacités des personnelles ISC enfin d’accroitre le contrôle, la transparence et la réduction des comptes dans le secteur des industries extractives.
Poursuivant son intervention, il dira que, le projet a trois composantes dont la première porte sur l’outil des revenus des industries extractives consistant à développer le guide logique, dont l’appropriation se fait à travers l’organisation d’atelier locaux dans les huit [8] ISC bénéficiaires pour ce projet.
Pour Thierno Idrissa Dia ; formateur : c’est le Conseil Régional de Formation des Institutions Supérieures de Contrôles des Finances Publiques d’Afrique Francophone Subsaharienne qu’on appelle CREFIAF, qui est une organisation sous régionale, qui a signé un protocole de dons avec la banque mondiale le montant de cinq cent milles dollars US pour le financement d’un programme régional sur l’audit.
Thierno Idrissa Dia, ce projet régional a trois composantes, la première c’est les audits des revenus industries extractives qui consiste a élaboré un guide pour les vérificateurs et à tenir ceux qu’on appelle des ateliers locaux pour des Institutions Supérieures de contrôle et des finances publiques, dont la Cour des Comptes de Guinée. Alors, pour diffuser ce manuel il est prévu d’organiser des ateliers locaux pour 4 jours, et donc celui d’aujourd’hui porte sur la planification d’un Audit des Revenus Issus des Industries Extractives.
Pour finir, Dia dira ce manuel comporte un aspect portant sur les généralités sur les industries extractives, et quand on parle des industries extractives, il y a un secteur minier, le secteur pétrolier, évidemment la Guinée est un pays potentiellement minier, c’est raison pour laquelle nous allons beaucoup parler du secteur minier.
En plus donc, de ces généralités minières sur des industries extractives, il est développé dans ce guide les aspects liés à la vérification d’un audit des contrats et d’un audit des revenus des industries extractives, notamment toutes les étapes liées à un audit. La planification d’un audit, mais l’exécution aussi d’un audit et enfin la rédaction des rapports qui peut prendre deux formes, ceux qu’on appelle des rapports des attestations de performances ou la Cour des Comptes de la Guinée par exemple va attestée que les revenus déclarés sont conformes à ceux qui sont prévus.
Dans son discours d’ouverture du premier président de la cour des comptes, Mr Mohamed Diaré, je voudrais d’abord souhaiter la bienvenue aux experts qui ont fait le déplacement de Conakry dans le cadre de l’animation de cet atelier portant sur un thème combien important pour notre institution.
En effet, l’atelier qui démarre ce matin et qui se poursuivra jusqu’au 11 avril 2018 porte sur l’audit des revenus issus du secteur de l’industrie extractive. Il s’inscrit dans le cadre du projet régional d’appui aux Institutions Supérieures de Contrôles (ISC) du CREFIAF (Conseil Régional de Formation des Institutions Supérieures de Contrôles des Finances Publiques d’Afrique Francophone Subsaharienne).
Ce projet régional, financé par la Banque Mondiale, regroupe huit (8) pays cibles, à savoir la RCA, le Congo, la RDC, le Gabon, le Niger, le Sénégal, le Tchad et la Guinée Conakry.
Pour Mr Diaré, le présent atelier qui réunit des magistrats de la cour des comptes, des représentants des ministères de l’économie et des finances, du budget, des mines et de la géologie et du secrétariat permanent de l’ITIE Guinée, a pour objectif principal d’accroitre le contrôle, la transparence et la reddition des comptes dans le secteur des industries extractives.
De manière spécifique, l’objectif visé est le renforcement des capacités des magistrats de la cour des comptes ainsi que des autres institutions nationales compétentes en matière de vérification spécialisée dans le secteur des industries extractives.
Avant de terminer, Mohamed Diaré, dira que les objectifs poursuivis par l’audit des revenus issus du secteur de l’industrie extractive consistent à développer ou adapter le guide d’audit financier en un outil de vérification permettant d’effectuer une mission d’attestation, de concevoir le matériel de cours sur la base de l’outil développer, et réaliser des audits pilotes sur les exercices 2015 et 2016.
Ces audits test consisteront à s’assurer que les contrats signés dans le cadre des activités des industries extractives sont conformes au cadre juridique et aux règlements en vigueur dans notre pays, de s’assurer que les revenus déclarés par le secteur privé sont conformes à ceux prévus dans les contrats, et de s’assurer en fin que les revenus déclarés par le secteur privé sont conformes à ceux enregistrés par les administrations collectrices de revenus et le trésor public.
L’objectif recherché est de créer les conditions d’une synergie d’action entre tous les acteurs impliqués dans ce processus. Ce faisant, vos réflexions et échanges conduiront, je le souhaite, à définir et à préciser les axes d’une stratégie commune permettant d’aboutir de manière efficace à l’ensemble des résultats attendus.
BIS