Le manque de courant dans notre pays en général et surtout dans la Capitale en particulier, n’est plus une information qui doit indemniser la chronique, ni un sujet de débat pour attirer l’attention des uns et des autres.
Une fois la nuit tombée, comme des lucioles, c’est la lumière des torches ou des voitures qui travers les coins et recoins des concessions.
Les nuits noires de Gbessia Kondeboungni sont des moments privilégiés des malfrats qui les mettent à profit pour attaquer d’innocentes personnes qui ne cherchent qu’à regagner leur domicile. C’est en effet au cours de ces nuits que les vols par effraction, a mains armées, brigandage, prostitution, alcoolisme, homosexualité, délinquance de toutes sortes, sont commis.
Tous ces maux qui constituent le fléau qui se pratique dans la nuit noire. En tout cas, ces heures d’obscurité sont des moments de grandes chevauchées pour ceux qui transgressent les mœurs et coutumes.
C’est pendant ces moments que les personnes de mauvaise foi pour satisfaire leur sale besogne, c’est pourquoi, tout se passe dans la nuit.
Dès la tombée de la nuit, les intéressés qui viennent de divers horizons, se précipitent vers leurs lieux de prédilection. Leur objectif étant d’atteindre leur désir quel que soit le moyen utilise pour y parvenir. Il faut être dans ces rayons pour se rendre compte de la réalité des nuits noires et des irrégularités sociales qu’elles comportent.
Comme on le voit, a l’instar de beaucoup de quartiers de la Capitale, Gbessia Kondeboungni commence a défrayer la chronique au grand dam de la paisible population.
L’Etat devraient s’impliquer pour trouver une issue favorable à l’inquiétude grandissante de ce quartier, sinon le trop tard finira de nous rattraper un jour.
BIS