Il n’est un secret pour personne que les embouteillages constituent un phénomène préoccupant dans la Capitale guinéenne. Il est excessivement difficile de circuler à Conakry, surtout aux heures de pointe. Et c’est dans cette difficulté que vivent quotidiennement les habitants de Conakry.
Les causes de ces bouchons intarissables sont diverses et variées. Il s’explique par l’état de dégradation des routes, les marchands aux bords de la route, les vendeurs ambulants.
La fluidité de la circulation reste toujours un problème sur les routes de Conakry, notamment au rond-point de Cosa, sur la transversale qui relie Tanérie à petit-Simbaya, au rond-point de Bambeto, de Matoto et Enta.
Cet encombrement incessant des piétons, automobilistes et motards est plus fréquent dans la matinée et la soirée. Et cela rend plus difficile aux usagers à accéder au passage.
Aminata Kanté, vendeuse au rond-point de Cosa, admet et parle de manque d’infrastructures routières. « Il y a trop de véhicules alors que les infrastructures. Ici, au rond-point de Cosa, difficilement les usagers circulent tous les jours, on assiste à des embouteillages qui prennent des heures. Et qui occasionnent souvent des accidents ».
Mamoudou Traoré : Accuse, lui, la congestion des services publics à Kaloum. « Le matin, tous les travailleurs quittent la haute banlieue pour rejoindre le centre –ville. Le soir, tout le monde remonte vers la banlieue. A cela s’ajoute l’indiscipline caractérisée des automobilistes qui ne respectent pas les consignent.
Lorsque les policiers leur indiquent, là où ils doivent passer, ils font ce qu’ils veulent et quand on les aligne à deux voies, ils n’obéissent pas. Et le stationnement anarchique des véhicules au bord des routes, les envahissements par les vendeuses étalagistes qui viennent s’asseoir sur les artères.
Un taxi-maitre sur l’axe de l’autoroute, Km 36-Kaloum : entre nous les automobilistes, on ne se pardonne pas dans la circulation. Lorsqu’on voit un espace libre dans la circulation chacun se précipitent, personne ne cède le passage. Les agents routiers prennent beaucoup du temps pour désengorger la circulation. S’ils bloquent une voie, ça peut prendre les heures avant de libérer.
Nous sommes très étouffés par ce phénomène, difficilement nous arrivons à nos destinations, Il lance un appel à l’endroit de nos responsables, d’augmenter les infrastructures routières ou aménager les petites voies. Chaque année, il y a des milliers de véhicules qui rentrent dans notre. Et si rien n’est fait, les usagers ont du mal à circuler ici.
Abdoulaye Dramé, chauffeur et père de famille résident au quartier Lambanyi dans la Commune de Ratoma : la centralisation des départements administratifs dans la Commune de Kaloum depuis au temps du premier régime, moi je souhaiterais la décentralisation de certains ministères pour la banlieue et d’assurer le maximum de sécurité en ces autres Communes.
En réalité, la police routière et les panneaux de signalisations sont postulés pour orienter les conducteurs afin de rendre fluide la circulation. Ce phénomène à provoquer l’apparition de mototaxi, un autre système de transport pour subvenir.
Il faut toutefois souligner l’état doit penser à ce problème qui ne fait que perdurer, puisqu’il faut bouger d’un point A à un autre point.
BIS