Errer dans les rues de Conakry, être dans les ghettos, jouer au football dans les rues ou d’autres pratiques sont aujourd’hui l’obligation de la majeure partie des jeunes diplômés sans emploi dans notre pays. Pour se rendre à l’évidence de ces réalités, il suffit de faire un tour dans la presqu’île de Kaloum, zone abritant la quasi-totalité de l’Administration publique. De nos jours, ces jeunes se promènent avec leurs diplômes à la recherche d’un premier emploi, mais du jour au jour pas d’issu favorable et d’autres par contre, déçus du système sont pour la plupart dans les ghettos en train de passer la majeure partie de leur temps pour se passer des soucis et des problèmes, dont cette jeunesse est confrontée et selon eux, cette situation se caractérise par l’oubli des décideurs au haut niveau.
Selon des observateurs rencontrés, l’Etat doit prendre à bras le corps, la situation de la jeunesse guinéenne qui reste l’avenir de notre pays. Aujourd’hui, si vous voyez que les jeunes diplômés sont dans les ghettos, jouer dans les rues ou encore déraisonner dans les quartiers à travers Conakry, c’est qu’ils ne sont pas occupés et s’il n’y a pas de travail pour la jeunesse l’avenir de cette Nation est à désirer.
Pour pallier à toutes ces situations, il est important de créer des cadres de concertation et de réflexion pour vue que les jeunes diplômés aient le premier emploi. La situation de la jeunesse guinéenne doit être une préoccupation première pour l’Etat, et il faut que d’autres privés participent aux côtés de l’Etat afin que l’employabilité de la jeunesse soit effective à tous les niveaux. Aujourd’hui, beaucoup de jeunes se demandent réellement qui viendra pour les sauver avec la situation actuelle du pays ou chaque jour le taux de diplômé ne fait que s’allonger ce qui est d’ailleurs une préoccupation inquiétante pour les jeunes diplômés à travers le pays.
Ansoumane Camara, administrateur de son état : Depuis l’indépendance de notre pays, les dirigeants de notre pays ne s’intéressent pas de l’avenir de la jeunesse guinéenne. Aujourd’hui, en Guinée, les 90% de la jeunesse guinéen sont en chômage, et pour tant l’administration est plein des doyens qui ont fait plus de 45 ou 50 ans de service.
Donc, je demanderais à tout le monde plus particulièrement les autorités en place d’être conscient de l’avenir de la jeunesse guinéenne. Car, la jeunesse guinéenne souffrent sur tout le plan.
BIS