- A la tête du conseil commercial extérieur français en Guinée plus de quatre ans, ARISKI AZZOUG était l’un des acteurs économiques français le plus actif ces cinq dernières années sur le sol guinéen. Cinquantenaire de son état, il vient de rendre le tablier le mois de Novembre dernier pour des raisons personnelles. Pour témoigner leur attachement à l’ex patron de la brasserie guinéenne (SOBRAGUI), les acteurs économiques français résidants en Guinée, ont organisé un cocktail dans un réceptif hôtelier de Conakry, en honneur du Directeur sortant de la SOBRAGUI ARISKI AZZOUG.
A cette belle occasion, il a bien voulu accordé un entretien à notre rédaction www.nrguinée.net afin de faire le point sur son séjour guinéen.
www.nrguinée.net : parlez-nous votre impression sur la Guinée ?
ARISKI AZZOUG : le bon mot pour décrire que mon pays d’adoption, le pays à mille et une merveilles, malheureusement n’est pas connu, mais quand on le connait, il retient. On a confiance en ce pays, on espère qu’il va sortir de l’ornière et devenir un jour le numéro 1 de l’Afrique de l’Ouest.
Combien de temps avez-vous passez en Guinée ?
J’ai passé un peu plus de cinq ans et deux à trois mois, parce que je suis arrivé en Octobre 2013 et nous sommes en Décembre 2018, et je dois avouer nous avons passé des moments à la fois joyeux à la fois triste, parce que nous avons passé aussi le capte Ebola et sans quitté le pays en étant solidaire avec la population guinéenne.
Quel est le motif de votre départ ?
Alors mon motif est assez triste, puisque j’ai mon épouse qui est souffrante, très souffrante d’ailleurs, au moment où je vous parle, elle vient de passer en scanner et il y a un protocole dernière de 90 jours, je crois et il n’y a pas envisageable de ne pas l’assister.
Au cours de votre séjour, qu’est-ce qui vous a marqué en Guinée ?
Oh beaucoup de choses m’ont marqué en Guinée, d’abord la gentillesse à titre personnel des guinéens, cette gentillesse, il faut pas se voiler la face n’ont plus, parce que il y a aussi des difficultés pour nos entreprises et il y a aussi certaines contraintes administratives, et ça peut rebouter d’ailleurs certaines entreprises qui voudraient s’installer, pas les grands groupes, parce que les grands connaissent les rouages, mais il faudrait ce point l’améliorer un peu pour inviter les investisseurs à se développer de plus en plus dans le pays.
Nous vous souhaitons bonne chance pour vos futures aventures ! Merci je souhaite surtout bonne chance au pays et à l’ensemble de son peuple, que je chéri, bon vent à la Guinée et je m’interdis pas un jour de revenir en Guinée.
Propos recueillis par Amara Touré