Sous le thème: Lutte contre la corruption, promouvoir la bonne gouvernance sur le Plan National de Développement Social (PNDES) 2016-2020 et les Objectifs de développement Durable (ODD) 2030 en différée.
D’entrée le secrétaire général de la lutte contre la corruption, Sékou Mohamed Sylla, déclare ainsi, qu’il est créé un organisme spécialisé dénommé l’Agence Nationale de Lutte Contre la Corruption et de Promotion de la Bonne Gouvernance (ANLC). L’agence nationale de lutte contre la corruption et de promotion de la bonne gouvernance a compétence sur l’ensemble du territoire national, et dispose des antennes régionales dans les sept régions administratives du pays.
L’agence nationale de lutte contre la corruption et de promotion de la bonne gouvernance a pour mission : la centralisation des informations permettant de prévoir et de déceler les cas de corruption et infraction assimilées, la corruption et l’alerte consistant à donner aux autorités administratives, d’office ou sur leur demande, des avis sur les mesures appropriées pour prévenir ou juguler les actes de corruption, l’aide à la justice qui fait appel à son expertise ou qu’il lui appartient de saisir de fait de corruption portés à sa connaissance, la prévention, sensibilisation et la mobilisation sociale contre la corruption et les pratiques assimilées, ainsi que la promotion de la bonne gouvernance.
L’agence nationale de lutte contre la corruption et de promotion de la bonne gouvernance a pour attributions : d’élaborer et de suivre la mise en œuvre de la politique nationale de bonne gouvernance, en vue de promouvoir l’intégrité et la transparence et de mener des activités de prévention et de détection de la corruption et des infractions assimilées. Son domaine de compétence couvre l’ensemble de structures et entités publiques ou privées quel que soit le mode de gestion, d’organisation ou de localisation géographique. A ce titre, l’agence nationale de lutte contre la corruption et de promotion de la bonne gouvernance est chargée.
Pour le secrétaire générale, au titre de la lutte contre la corruption et les infractions assimilées, de proposer une politique, un cadre stratégique et un plan d’actions de de prévention et de lutte contre la corruption pour la protection des biens publics et collectifs, suivre et évaluer l’application effective des dispositions légales et réglementaires de lutte contre la corruption et les pratiques assimilées, afin de déterminer leur efficacité et leur efficience, promouvoir la recevabilité, l’intégrité et la transparence dans la gestion des secteurs publics, privés, mixtes et de la société civile, recevoir, centraliser, exploiter et mettre à la disposition des autorités judiciaires chargées des poursuites, les informations, et les dénonciations, recueillir tous témoignages et tous documents utiles, relatifs à la détection et à la répression des cas de corruption et d’infractions assimilées, et la mauvaise gouvernance, mener toutes études, enquêtes ou investigations administratives, visant à prévenir et lutter efficacement contre la corruption et les pratiques assimilées.

BIS