En Guinée, le traitement du paludisme est censé être gratuit. Faute de constater lors d’une enquête menée par un de nos reporters, cette application peine à être respectée par certains médecins, sachant que le traitement médicale contre le paludisme est gratuit, bien qu’en étant sous le serment d’Hippocrate font payé non seulement la consultation, mais aussi les médicaments.
Ce qui ralenti considérablement l’objectif principale du programme national de la lutte contre le paludisme qui met en œuvre pour l’éradication du paludisme sur toute l’étendue du territoire nationale, à travers les campagnes de sensibilisation sur la prévention et les dons de moustiquaire et les antipaludéens.
Les médecins n’étant pas bien pris en charge du point de vu salaire se sentent parfois obligé d’outre passé cette décision de donner les médicaments gratuitement aux malades du paludisme, ce qui les permet ainsi d’avoir un gagne-pain, en leur permettant de vivre. Selon ‘’Dr Moussa Camara, les médicaments contre le paludisme, doit être gratuits, c’est ainsi qu’il déplore les agissements de certains de ces collègues médecins qui ne donnent pas gratuitement les médicaments aux malades, les exposent à fuir, les hôpitaux pour aller vers la pharmacopée, ce qui provoque des conséquences très graves pour la santé des malades. Je lance un appel solennel à tous mes collègues de respecter la gratuité des médicaments.
Le ministère de la Santé qui est garant de cette applicabilité, elle doit être plus impliquée au niveau des différentes structures sanitaires pour respecter cette décision à travers des sanctions pour tout médecin qui va se dérobé de sa tâche. Car, cette gratuité permettra de ramener beaucoup plus la population vers les hôpitaux’’.
Pour Aliou Diallo, ‘’les médecins s’occupent bien de moi mais la seule chose que je déplore est qu’on avait dit que les médicaments sont gratuit. Mais, depuis mon hospitalisation, j’ai dépensé plus de 250000FG pour le traitement et mes médicaments, ce qui n’est pas facile, compte tenu de la conjoncture actuelle, cette situation s’explique pourquoi beaucoup de malades du paludisme préfère l’automédication au lieu de venir dans les hôpitaux’’.
Le ministère de la Santé doit œuvrer pour l’éradication de la maladie qui est la première cause de mortalité en République de Guinée.
Hawa Kourouma