Des efforts louables en matière d’investissement dans l’assainissement, des voiries urbaines se consolident, mais les immondices persistent encore à cause du manque d’éducation environnementale des citoyens en place.
Depuis un certain temps, autorités, forces de défense et de sécurité, élus locaux entre autre, main dans la main œuvrent inlassablement pour mettre fin à l’incivisme qui gangrène nos Communes, nos quartiers, nos coins et recoins, notamment nos marchés, mais hélas l’incivisme règne dans notre Capitale Conakry.
Abdoulaye Sylla, vendeur des mangues au marché de Gbessia : C’est le manque de place qui m’oblige de rester auprès de ces ordures et son odeur nauséabonde qui fuse partout, sinon, sans vous mentir, nous sommes exposés à toutes sortes de maladie. Mais, la faute revient à nos chefs, c’est-à-dire, le maire, qui est le premier responsable de la Commune, le chef de quartier et surtout l’administrateur du marché qui est totalement absent. Pour moi c’est à eux de nous débarrasser de ces ordures et ces odeurs qui nous fatiguent en longueur de journée.
Donc, je lance un appel à l’endroit de ces chefs, de nous venir en aide, pour nous débarrasser de ces tas d’ordures qui bientôt vont couvrir même le pont de Rond-point. En plus, ce qui fait très mal, nous payons les taxes tous les jours, mais nous sommes toujours entourés des ordures et ses odeurs nauséabondes.
M’Balia Bangoura, vendeuse des paires de chaussures : Le marché de Gbessia fait partie parmi les plus grands marché de la Capitale, mais un marché qui ne répond pas à ces normes. C’est-à-dire, les gens débordent la route, la nuit les citoyens mal intentionné viennent déverser des ordures à l’alentour du marché. Et avec les occupations anarchiques, sinon, un marché, c’est la vie de tout le monde qui est là.
Mais, chez nous en Guinée, le marché, c’est un dépotoir d’ordure. Il faut que ça sèche, sinon, nous risquons d’attraper les salles maladies. Car, tous ceux qu’on mange proviennent du marché. Donc, les responsables n’ont cas nous aider à mettre fin à cette incivisme de la part de certain citoyen qui ne veulent pas l’évolution de notre pays.
BIS
