Pratiquer l’axe Kaloum-Lansanayah-Barrage, sur l’autoroute Fidel Castro Ruz est devenu de nos jours un casse-tête surtout en ce mois de Ramadan. Passage obligé à cause de l’influence de son marché, aujourd’hui la Capitale guinéenne ressemble à un quartier perdu et abandonné, où on vient seulement tirer profit à retourner.
Il y a quelques années, le gouverneur de la ville de Conakry a réussi à mettre de l’ordre en menant une lutte sans merci contre l’insalubrité, l’occupation anarchique de la chaussée par les marchands et marchandes et surtout les stationnements encombrants.
Ce qui a entrainé le déguerpissement des gens et permis une fluidité de la circulation. Pour certains, cette opération, est une grande envergure d’incroyable. Les usagers de nos jours éprouvent beaucoup de peine à fréquenter cette voie, en cette saison des pluies, on ne parle plus des nids de poule et des immondices à éviter pour pouvoir rallier le centre-ville, mais plutôt des eaux usées, des marres.
Sur cet axe, les citoyens s’indignent et accusent les autoroutes qui n’ont pas encore fait de leur priorité, l’aménagement de ces différents marchés. Cette situation qui reste pour le moment sans portée, pose de sérieux problèmes de circulation des personnes et de leurs biens.
Cet axe est un calvaire pour nous les usagers de la route. C’est pourquoi, à cause des mauvaises conduites, des embouteillages, certains chauffeurs se limitent même à Gbessia, pour ne pas casser les pneus de leur véhicule ou consommer l’essence. Ils sont obligés parfois de prendre la direction opposée pour arriver à destination à temps.
De Kaloum à Lansanayah-Barrage en passant par Donka, Coléah, Madina, Kenien, Bonfi, Dabomdy, Gbessia, Yimbaya, Matoto, Sangoyah, Enta, Tombolia, et Dapompa, c’est le même panorama qui s’offre à tous ceux qui le pratiquent. A cause de ces difficultés, les transporteurs préfèrent sectionner le tronçon Kaloum-Lansanaya Barrage en trois parties.
Mariama Ciré Bangoura, usager : C’est un véritable casse-tête pour nous qui quittons Lansanayah-Barrage pour rallier le Centre-ville, nous rencontrons d’énorme difficulté. Comme l’embouteillage ou le problème de voiture, moi personnellement je bouge chez moi à 6heures quand j’ai un boulot à faire rapidement, il faut que je sois à l’heure, pour vite finir et rentrer vite à la maison pour préparer.
Les chauffeurs font de leur voiture comme ils veulent. C’est-à-dire, ils coupent des tronçons méchamment, en plus des embouteillages qui ne disent pas son nom. Donc, nous demandons à l’Etat d’être auprès de sa population à tout moment. Car, c’est des arbitres pour nous. Mais, si l’Etat fuit ses responsabilités, que devons-nous faire?
BIS