A travers ses édifices délabrés et rongés par le poids de l’âge, le CERESCOR présente de nos jours une image perfide. Ceci s’explique sans doute par le retard et la négligence cautionnés par le Département de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. Pour en savoir plus, notre reporter à rencontrer le directeur général adjoint dudit Centre, M. Thierno Al-Houssein Barry.
Bâti sur une superficie de 4 hectares 500, ce Centre de Recherche Scientifique Conakry-Rogbanè dont la construction a été lancée en 1973 était essentiellement axé sur l’océanographie c’est-à-dire s’occupant de la façade maritime de la Guinée et de l’Afrique de l’Ouest.
A en croire M. Thierno Al-Houssein Barry, DGA du CERESCOR, la construction de cette Institution de recherche a été lancé en 1973 ; mais les travaux de construction ont démarré vers les années 1975-1976 sous le premier régime. Depuis, ce bâtiment n’a jamais été rénové. Qu’à cela ne tienne, M. Barry rappelle que le CERESCOR qui fut un grand Centre, était construit dans le cadre de l’Océanographie, c’est-à-dire qui s’occupe de la façade maritime de la Guinée et en même temps de l’Afrique de l’Ouest.
Tout au départ poursuit M. Al-Houssein, la Guinée avait noué la coopération avec les Soviétiques (Union des Républiques Socialistes Soviétiques) qui a évolué jusqu’en 1990. Malheureusement cela a coïncidé à la désintégration de l’Union Soviétique.
Toutefois, la coopération à continuer avec la République d’Ukraine jusqu’en 1993. Compte tenu des tâches énormes à résoudre dans la charge financière, nos partenaires Ukrainien se sont retirés. Et depuis lors, nous avons évolué dans l’anarchie fait remarquer le DGA qui devait ajouter qu’à l’époque toutes les activités étaient au ralenti.
Il a fallu l’avènement du Pr. Alpha Condé pour réactualiser les choses et relancé les activités. Depuis toujours, nous avons évolué dans le secteur de la recherche fondamentale. Ce qui nous permet de toujours connaitre notre milieu ; puisque quand on parle de la mer, on parle de la zone économique guinéenne, il faut d’abord la connaitre avant de voir comment est-ce- qu’on peut l’exploiter.
« Et maintenant avec le cri de cœur du président de la République, qui veut faire de la Guinée, un pays émergent, nous -nous sommes inscrits dans cette politique au niveau de CERESCOR pour pouvoir appliquer et essayer de trouver dans la politique général du Président de la République notre part de contribution ».
Avec l’arrivée de la nouvelle équipe, le DGA de CERESCOR rassure que tous les chefs de département ont été sensibilisé afin d’appliquer la politique du président de la République. Pour cela, CERESCOR s’est fixé trois objectifs à savoir l’émergence, la promotion des jeunes et la promotion des femmes.
Par rapport à l’émergence, des instructions ont été données aux chefs de département quant à la révision des programmes des recherches. Qui parle d’émergence parle de résultat ou la gestion axé sur des résultats « c’est ce que nous appelons la recherche axé sur les résultats ». Ces résultats aux quelles nous aboutissons doivent servir à résoudre un problème de développement économique du pays. Si ces résultats ne permettent pas de résoudre les problèmes de notre pays ce n’est pas la peine.
Par rapport à l’engagement des autorités M. Barry demanderait au chef de département de la Fonction Public d’orienter les étudiants en tenant compte de leurs Cursus universitaires afin d’y faciliter la formation dans la recherche et de redéploiement.
Au niveau de ce grand Centre de Recherche, M. Barry signale cinq (5) départements à s’avoir: le département de l’océanographie, le département de géologie / environnement, le département des matériaux de constructions et de produit fini, le département d’hydro- biologie et le département des énergies. Chacun des départements à un rôle précis.
Malgré le travail abattu dans ce Centre, le DGA de CERESCOR reconnait la vétusté du grand bâtiment qui abrite ces services. Pour lui ce bâtiment mérite d’être rénové. Et en cela, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, son Excellence Abdoulaye Yéro Baldé à mener des démarches auprès du gouvernement guinéens et des partenaires pour la rénovation entière du bâtiment et la cité.
A propos de cette rénovation la direction a reçu des techniciens guinéens qui ont effectué d’intenses travaux d’évaluation.
Du point de vue configuration le CERESCOR comprend le bâtiment A, qui à sept étages ; c’est le bâtiment administratif qui loge des divers départements. Le bâtiment B, c’est l’hôtel, qui était réservé pour nos partenaires Soviétiques. Mais, maintenant nous sommes obligés de le faire louer pour permettre de régler certains problèmes du CERESCOR.
BIS