Le problème d’insalubrité dans notre Capitale, reste une préoccupation du gouvernement de la troisième République qui depuis un certain temps s’implique pour redonner à Conakry, son image d’antan.
De nos jours, des efforts sont en train d’être consentis par le département en charge de l’Assainissement et de l’hydraulique pour faire face à cette situation d’insalubrité qui n’a que trop durée. Vue les réalités sur le terrain, seule la Commune de kaloum se démarque de cet état de fait, parce que maintenant, les poubelles sont installées dans les carrefours de la presqu’île de kaloum ce qui fait aujourd’hui, qu’il est très rare de voir des ordures le long des routes.
Force est de constater que certains quartiers de la Capitale pour manque de poubelles jettent les ordures dans les rues et créent des dépotoirs sauvages souvent en bordure de route où sur les artères, parfois même dans les caniveaux qui sont souvent bouchés sous l’effet de l’homme. Ces caniveaux bouchés par les ordures sont souvent sources d’inondations et notre pays ne peut changer tant que les gens continueront de déverser les ordures sur la route et souvent l’incivisme caractérise à plus d’un titre certains citoyens. Il est important de souligner que sur la route le prince, le désarroi est total, les gens jettent les ordures en bordure des routes ou parfois au beau milieu de la route, de Cosa jusqu’à Sonfonia, le constat est amer parce que les ordures sont presque partout et règnent en maîtres. Aux dires de Mabinty Conté habitante à Cosa, les gens qui jettent les ordures dans la rue se disent que c’est pour manque de poubelles et de dépotoirs. De cet état de fait, Dame Conté se dit qu’ils sont parfois obligés de mettre les ordures dans les sacs et les déposer au bord de la route peut être l’Etat viendra prendre un jour c’est pourquoi de Cosa à Sonfonia et environnants, les routes et les artères sont presqu’envahies d’ordures.
Rouguiatou Mame Sylla