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SOCIETE : L’exploitation des mineurs

La remise en question de l’exploitation des mineurs fait débat depuis un certain temps en Guinée, à cause son ampleur et son effet. En évidence la Capitale Conakry comme des autres villes du pays, on constate largement le déni de droit sur les enfants.
En effet, ces pratiques plus ou moins ignobles affectent sérieusement l’épanouissement des enfants ceux à partir de plusieurs constats: la déscolarisation des mômes, l’exploitation abusive, la domestication etc.
Un envahissement des marchés et rues de notre Capitale par des mineurs dont l’âge varie entre 10 à 13 ans qui passent toute la journée à marcher sous le soleil, portant des marchandises sur la tête à travers la ville à la quête du quotidien.
Pour en savoir plus de ce phénomène, il suffit de faire un petit tour vers Matoto sur l’autoroute Fidèle Castro en passant par le carrefour de Donka et Madina sans oublier la route de prince au rond-point d’Hamdanlaye, Bambéto, Cossa et kagbelén. Dans ces endroits, on y constate la transformation du milieu de la route en marché par ces revendeurs qui ne laissent aucune chance à la fluidité de la circulation.
Selon les témoignages recueillis auprès de certains citoyens de la ville, c’est un grand risque que ces adolescents soient exposés à longueur des journées à cause du mauvais comportement de leurs parents et le non application des lois condamnant ainsi l’exploitation mineurs dans notre pays par les autorités compétentes.
A l’image de M. Moussa Camara boutiquier à Madina « je suis écœuré en tant que père de famille voir ces adolescents trainés avec des tonnes de marchandises dans un plateau sur leurs têtes. Il est question pour nous les commandants des foyers de prendre conscience d’interdire une telle pratique à nos femmes. Et L’autorité aussi doit s’ajouter à nous pour éradiquer ce fléau car, ses enfants ont besoins d’un encadrement meilleur pour être des futurs ressources humaines du pays dont on n’a toujours rêvé pour bonifier les erreurs du développement.»
Pour Mme Touré Nana habitante à Kaloum « c’est très triste pour moi étant mère de trois enfants apercevoir partout dans la ville ses pauvres innocents de même âge que mes enfants trainé entre les voitures pour vendre, est une chose touchante pour toutes les mères conscientes. Avant ce fléau n’existait pas dans notre société, raison pour laquelle nos enfants recevaient des bonnes éducations grâce à la contribution de tous les pères et mères de famille, mais depuis l’éducation de nos enfants est devenue restreinte notre société à des sérieux problèmes qu’elle pourra jamais gérée sans la réinstauration de l’ancien système éducatif.»
M. Alpha Oumar chauffeur de taxi « depuis en 1970, je conduis en Guinée et j’ai presque conduis dans toute les grandes villes du pays mais ce que je constate aujourd’hui est dangereux pour une nation comme la nôtre qui a besoin d’une émergence et d’une ressource humaine fiable comparativement à certains pays de la sous-région, lesquels nous cherchons à joindre le niveau de développement. La Guinée nécessite une lutte farouche contre l’exploitation des mineurs, puisqu’aujourd’hui il est très difficile pour un chauffeur de conduire même sur l’auto route, il faut être vigilant car, les enfants qui savent pas analysés sont partout en ville comme des poussins entrains de vente pour leurs parents irresponsables.»
Apres les différentes interventions de ses citoyens l’heure à sonner pour les autorités compétentes et les responsables domestiques de trouver comment lutté ce fléau qui a actuellement engendré le système éducatif du pays en général et particulièrement la ville de Conakry qui était une référence pour des autres villes sous régionale.

N’DIAYE MOHAMED & Amara Touré

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