A quelques jours de l’ouverture des classes, prévue le 3 octobre prochain, le ministère de l’éduction nationale et de l’Alphabétisation s’est doté des nouvelles infrastructures éducatives dans les communes en manque d’établissements scolaires public de la Capitale Conakry, notamment : Ratoma et Matoto.
Pour donner plus de visibilité à cette réforme ministérielle, notre rédaction a recueilli les propos du chef de section des travaux du service national des infrastructures et équipements scolaires au MENA M. Haba Mathieu.
Pour M Haba « il a été question de doter des écoles publiques dans les communes de Conakry dont l’Etat n’a pas investi. Il y a surtout la commune de Ratoma et la commune de Matoto. C’est dans cette optique, que les fondateurs de ces écoles privées, ont adressé des demandes auprès du ministère de l’éduction nationale et de l’Alphabétisation pour vendre leur édifice, déjà réalisées à l’éducation. C’est Ainsi, poursuit-il que le MENA avait en place, après consultation de l’agence et contrôle des grands projets (ACGP), le marché public et autres structures pour la mise en place d’une commission interministérielle pour permettre de procéder à une évaluation d’expertise des offres présentées par ces fondateurs ; puisque le rachat de ces édifices privées permettrai au département d’absorber le nombre pléthore dans les salles de classes dans ces communes ». a-t-il expliqué.
Pour l’heure, seules les communes de Ratoma et Matoto ont bénéficié cette initiative gouvernementale en vue de pallier le problème structurel du système éducatif guinéen.
Amara Touré