C’est dans un réceptif hôtelier de la place que s’est tenu mardi, 24 septembre la 2ème édition de la journée Africaine du Droit d’Auteur et de la Gestion Collective. L’événement placé sous le thème, « vulgarisation de la nouvelle loi portant protection de la propriété littéraire et artistique » prendra fin mercredi.
La cérémonie solennelle s’est déroulée sous la présidence d’honneur du ministre des Sports, de la Culture et du Patrimoine Historique, Sanoussy Bantama Sow, entouré du DG du Bureau Guinéen du Droit d’Auteur, Abass Bangoura en présence de M. Fodéba Isto Keira, secrétaire général du dudit département du Pr. FOMETEU JOSEPH, expert en droit d’auteur, Abraham Bouré, conseiller au ministère du Budget ainsi que de plusieurs autres cadres.
D’entrée, le DG du BGDA, Abass Bangoura, a souhaité la bienvenue et un agréable séjour aux honorables invités.
Selon l’orateur, la loi qui fait ainsi l’objet de révision date du 9 août 1980 soit 39 ans de vie. Il a, toutefois rappelé les conséquences du vide juridique par rapport à la mise en œuvre des nouvelles lois découlant de la technologie de communication par le BGDA en tant que mandateur des auteurs. Raison pour M. Abass Bangoura de magnifier les sentiments et l’émotion qui le caractérisent lorsqu’on sait les étapes et les péripéties qui ont conduit à l’élaboration de cet événement de façon solennelle.
Il a, rendu un hommage mérité au président de la République, Pr Alpha Condé ainsi qu’au ministère en charge des Sports, de la Culture et du Patrimoine Historique pour l’engagement et le soutien apportés sans cesse au bureau guinéen des droits d’auteur depuis le processus d’élaboration jusqu’à l’adoption de la loi.
Pour M. Bangoura, le droit d’auteur est en profonde mutation, une mutation qui découle de la mise en œuvre des nouveaux droits qui sont légitimement reconnues au titulaire de droit dans un contexte juridique lui-même en perpétuelle évolution.

Pour le ministre des Sports, de la Culture et du Patrimoine Historique, c’est un réel plaisir d’être parmi les acteurs de la propriété intellectuelle mais aussi un amour de présider la cérémonie d’ouverture officielle de l’atelier de vulgarisation de la nouvelle loi sur le droit d’auteur, véritable exception de la volonté politique du gouvernement grâce au leadership du président de la République de faire de la propriété intellectuelle un véritable outil de développement durable.
Il vous souviendra que, notre pays la Guinée a rayonné dans le concert des nations par excellence à travers sa culture. Une réputation acquise dans le monde entier par notre pays et identifiée comme un pro d’excellence pour le développement des arts et de la culture.
Selon le ministre, la Guinée a promulgué la loi 041 APNCP 80 du 09 août 1980 portant protection de la loi des droits d’auteurs et des droits voisins.
Avec l’avènement des NTIC, et son corollaire de commerce électronique, l’auteur n’a plus de contrôle de diverse utilisation faite de ses œuvres. Aujourd’hui les œuvres peuvent être produites en infinie, être vues à travers le monde, distribuées et entendues sans le consentement de l’auteur d’où l’impérieuse nécessité de réviser les lois nationales en les adoptant aux exigences des nouveaux instruments juridiques internationaux, auxquels la Guinée est partie.
Pour terminer, le ministre Bantama Sow dira que c’est à cet exercice que le ministère en charge des Sports, de la Culture et du Patrimoine Historique à travers le bureau guinéen du droit d’auteur et ses partenaires se sont attelés pour rédiger la nouvelle loi sur le droit d’auteur pour le bonheur des auteurs.

Ibrahima Sory Bangoura et
Mariane Touré