C’est en faveur d’un atelier de formation que le réseau de l’union de la presse libre Guinée (UPLG) a bénéficié les outilles nécessaires pour faire face aux enjeux électoraux et le rôle assigné aux hommes de médias avant et pendant la période électorale le mercredi 23 octobre 2019 à la maison de la presse à Kipé. L’objectif de ce séminaire vise ainsi à promouvoir l’esprit critique et à un meilleur traitement de l’information et équilibré.
Ladite rencontre est initiée par l’Union de la presse libre de Guinée, a connu la participation de la Commission électorale Nationale indépendante (CENI), et Conseil National des Organisations de la société civile (CNOSC).
D’entrée, le président de l’Union de la presse libre de Guinée, Grégoire Ankou s’est dit réjouit de ce premier atelier de l’UPLG, après neuf ans d’existence une formation au profit de ses membres. Cet atelier de formation d’une journée basée sur le thème « la Liberté de la presse face aux enjeux électoraux » a pour objectif d’une part, d’informer et de sensibiliser les journalistes sur le contenu de la loi Organique L/2010/02/CNT du 22 juin 2010 et d’autre part sensibiliser les participants sur le rôle des médias en période électorale.
Poursuivant son intervention, l’orateur indique que la révolution numérique est une chance pour le journalisme. Le journaliste doit se réinventer. Il n’est plus dans une relation verticale et doit au contraire se frotter quitte à se brûler parfois. A-t-il souligné.
De son côté, le Conseiller en communication auprès du président de la CENI, M. Ibrahima Kalil Diakité, transmet ses cordiale salutations de son institution aux différents participants, avant d’aborder sur la thématique choisie pour les échanges à savoir « la liberté de la presse face aux enjeux électoraux ».
M. Diakité dira qu’informer c’est un droit, un devoir mais implique aussi un certain sens de responsabilité. La complexité de l’exercice du métier de journaliste. Sur ce point, la liberté de presse est certes un droit universel pour l’Homme, que le journaliste à d’énormes pouvoirs, mais que tout cela doit se décliner dans un espace où l’équilibre, l’objectivité et le sens de la mesure sont la règle.
Les élections cristallisent toutes les attentions surtout quand elles portent sur la désignation à certains types de responsabilités ; Représentants du peuple (députés), le président de la République ou d’autres échelons de pouvoir.
Pour sa part, le président du Conseil National des Organisations de la société civile et formateur à ladite rencontre Dr Dansa Kourouma, évoque la notion de l’intégrité électorale, pour permettre aux citoyens de participer à des élections honnêtes, transparentes et sincères. L’espace de liberté pendant les élections qui se trouve être réguler par des mécanismes consensuels, qui sont partis de concert avec les hommes de médias, pour des restrictions consensuelles, c’est-à-dire, convenir à certains obligations exceptionnelles et de certaines missions spécifiques.
Pendant période électorale selon, Dr. Dansa « les journalistes doivent donner des informations équilibrées et justes, les deux vont ensemble. Ces normes médiatiques martèle-t-il doivent nécessairement être basées sur la précision, l’équité, l’impartialité, le respect de la vie privée et l’analyse pertinente vis-à-vis de la société ». Conclu-t-il.
Des échanges appropriés sur des principes universels de la démocratie, les lois électorales, les normes civiques, les standards moraux et plusieurs notions de la vie publique et sociétales ont été débattues au cours de cet atelier, en vue de mieux s’imprégner aux principes généraux des droits et devoirs de la presse guinéenne.
Amara Touré