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La responsabilité.

En Guinée, les gens fuient à leurs responsabilités.
Depuis des temps immémoriaux, la succession est faite sur la terre entre les êtres. Cette succession est un phénomène qui se produit entre l’ancienneté et la nouveauté. Donc, une manière d’assurer la relève en donnant un nombre de pouvoirs ou connaissances à un futur.
Dans la société, la responsabilité étant un pouvoir donné à une personne pour diriger un groupe d’individus dans un temps indiqué. Si dans les conditions normales, un père initie son fils, un grand-père fait l’amitié au petit fils, il est fort probable que la relève soit assurée. Sur ce, dans un pays, une société ou une communauté quelconque, la transmission doit être faite.
La responsabilité est une tâche qui ne se cherche pas mais, qui se mérite. Car, d’une part, Dieu ne donne pas la responsabilité à n’importe qui. Il donne à celui qui, est destiné à mener tous les combats pour accomplir une mission confiée. D’autre part, Dieu a donné à chacun sa propre responsabilité de faire ou ne pas faire un acte.
En Guinée, nous avons pris l’habitude de fuir à nos responsabilités ou les tâches qui nous sont confiées. Un acte qui est en train de peser lourd sur la bascule guinéenne. En regardant un peu sur le rétroviseur, on remarque que tout se passait dans les règles de l’art. Les droits et devoirs étaient respectés de tous.
En commençant par le sommet, on voyait que l’Etat était mêlé à tout, c’est-à-dire, même la gérance familiale, sa présence se faisait sentir à travers les responsables des secteurs, quartiers et communes. Les enfants étaient encadrés par tout le voisinage et tout se partageait aussi entre voisins (joie et peine).
Le gouvernement assumait toujours sa responsabilité de veiller sur le bien être de toute la population. Ce qui veut dire que le droit humain était respecté à la lettre sans distinction aucune de race, d’ethnie ou de religion. Pour ces raisons, dans chaque communauté la vie de couple portait souvent fruit puisque les hommes respectaient les belles familles, les femmes respectaient et obéissaient leurs maris, les enfants craignaient les parents et leur obéissaient aussi ; toutes les règles étaient respectées.
Aujourd’hui, il y a un laisser-aller dans la société avec une démission totale à tous les niveaux, commençant par les hauts cadres du pays. Toutes les pagailles dans lesquelles, est plongé notre pays, viennent des grandes personnalités du pays qui, ont mis des enfants au monde sans penser au futur. Ces personnalités ne cherchent pas à inculquer dans la tête de leurs enfants, les valeurs que leurs parents les ont soigneusement léguées avant de quitter ce monde.
Dans l’enseignement, d’abord abandonné lest établissements publics qui les ont fait ceux qu’ils sont et qui les ont donnés les niveaux d’intellect qu’ils ont. Ceux qui ont aussi leurs enfants dans les écoles publiques cherchent à défendre leurs encadreurs. Si un élève désobéit à son maître ou à sa maîtresse, il subit directement la punition avant l’arrivée des parents. Et si les parents aussi viennent, ils en ajoutent et ce fait servira de leçon pour tous les autres élèves de la classe ou de l’école.
Mais, depuis que les parents avaient commencé à venir défendre les élèves devant leurs encadreurs, les études ont commencé à perdre ses propres valeurs dans les écoles guinéennes. Et ce même système règne dans l’éducation des enfants. Ce qui a fait que tout le monde se méfie de son prochain en laissant les enfants se détruire en se lançant dans les actes nuisibles.
Donc, le pays en train de vivre une vie de jungle où le plus fort règne. Et il faut que l’Etat prenne se responsabilité en donnant plus de valeur à l’enseignement général pour favorise les enfants des pauvres qui d’ailleurs donnent souvent naissance aux grands hommes (hauts cadres).
Il faut toutefois, souligner que les écoles privées ne doivent pas influencer les écoles publiques car, tout le monde ne peut pas mettre son enfant au privé. Et souvent les écoles publiques donnent une éducation de base traditionnelle et conforme à notre société (le social ou la vie en communion).

BIS

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