Dans le cadre de l’amélioration des méthodes et techniques de la gestion publique de l’Etat, que les comptables publics des structures administratives guinéennes ont prêté le serment ce lundi 23 décembre 2019 devant un parterre d’invités venus des structures gouvernementales et les partenaires au développement notamment les ministres de la Justice garde des sceaux Mohamed Lamine Fofana et celui de l’économie et des finances Mamadi Camara.
C’est une première dans l’histoire contemporaine de la Guinée, que les responsables financiers soient prescrits au règlement de la loi.
Dans son allocution solennelle, Mme la présidente de la chambre des comptes des Etablissements publics Administratifs de l’Etat, Mariama Penda Diallo a rappelé ainsi le rôle et la mission assignés aux comptables publics que « la sauvegarde du patrimoine public ainsi que le contrôle de la sincérité et de la transparence de la gestion des finances publiques, la lutte contre le détournement des deniers publics, la corruption et toutes infractions économiques ».
Pour Mme Soumah Mariama Penda, « les comptables ont l’obligation de mettre leurs comptes en état d’examen avant de les transmettre à la cours ». a-t-elle rappelé.
Poursuivant son intervention, la première responsable de la Cour des Comptes a indiqué que le contrôle non juridictionnel quant à lui donne lieu à la « production de rapports » suivant les dispositions des articles 62 à 66 de la loi organique sur la Cour des Comptes, le contrôle non juridictionnel vise à, apprécier la qualité de la gestion afin de formuler des suggestions sur les moyens susceptibles d’en améliorer les méthodes et d’en accroitre l’efficacité et le rendement, vérifier la régularité des actes de gestion, sur l’économie des moyens mis en œuvre et sur l’évaluation des résultats atteintes par rapport aux objectifs fixés.
Par ailleurs, « l’évaluation des politiques et programmes publics déclare-t-elle, rendent également dans le champ du contrôle non juridictionnel ».
En marge de cette prestation de serment, le Secrétaire Général de la Cour des Comptes et rapporter à ladite cérémonie Fodé Kerfalla Camara précise que « vous savez la Cour des comptes dans sa mission de contrôle juridictionnel, qui consiste à juger les comptes des comptables publics, en terme de procédure l’état la nécessité ou l’obligation pour les comptables publics, d’abord de prêter serment devant la Cour des Comptes, autrement dit il faut qu’il soient forcement nommés par le ministre de l’économie et des finances, suivant les dispositions du règlement général de la gestion budget des comptables publics, en suite prêtés serment devant les juges de la Cour des Comptes et vient se greffer les cautionnements. Dans la tradition guinéenne, les comptables il est dit dans toutes les documentations des finances publiques, en réalité c’est la première fois que les comptables prêtent serment devant la Cour des Comptes ». A martelé M Camara.
Autant dire, que cela constitue une nouvelle ère pour le contrôle et la transparence de la gestion des finances publiques, en vue de lutter contre le détournement des deniers publics et toutes pratiques liées à l’appauvrissement du trésor public guinéen.
C’est une première dans l’histoire contemporaine de la Guinée, que les responsables financiers soient prescrits au règlement de la loi.
Dans son allocution solennelle, Mme la présidente de la chambre des comptes des Etablissements publics Administratifs de l’Etat, Mariama Penda Diallo a rappelé ainsi le rôle et la mission assignés aux comptables publics que « la sauvegarde du patrimoine public ainsi que le contrôle de la sincérité et de la transparence de la gestion des finances publiques, la lutte contre le détournement des deniers publics, la corruption et toutes infractions économiques ».
Pour Mme Soumah Mariama Penda, « les comptables ont l’obligation de mettre leurs comptes en état d’examen avant de les transmettre à la cours ». a-t-elle rappelé.
Poursuivant son intervention, la première responsable de la Cour des Comptes a indiqué que le contrôle non juridictionnel quant à lui donne lieu à la « production de rapports » suivant les dispositions des articles 62 à 66 de la loi organique sur la Cour des Comptes, le contrôle non juridictionnel vise à, apprécier la qualité de la gestion afin de formuler des suggestions sur les moyens susceptibles d’en améliorer les méthodes et d’en accroitre l’efficacité et le rendement, vérifier la régularité des actes de gestion, sur l’économie des moyens mis en œuvre et sur l’évaluation des résultats atteintes par rapport aux objectifs fixés.
Par ailleurs, « l’évaluation des politiques et programmes publics déclare-t-elle, rendent également dans le champ du contrôle non juridictionnel ».
En marge de cette prestation de serment, le Secrétaire Général de la Cour des Comptes et rapporter à ladite cérémonie Fodé Kerfalla Camara précise que « vous savez la Cour des comptes dans sa mission de contrôle juridictionnel, qui consiste à juger les comptes des comptables publics, en terme de procédure l’état la nécessité ou l’obligation pour les comptables publics, d’abord de prêter serment devant la Cour des Comptes, autrement dit il faut qu’il soient forcement nommés par le ministre de l’économie et des finances, suivant les dispositions du règlement général de la gestion budget des comptables publics, en suite prêtés serment devant les juges de la Cour des Comptes et vient se greffer les cautionnements. Dans la tradition guinéenne, les comptables il est dit dans toutes les documentations des finances publiques, en réalité c’est la première fois que les comptables prêtent serment devant la Cour des Comptes ». A martelé M Camara.
Autant dire, que cela constitue une nouvelle ère pour le contrôle et la transparence de la gestion des finances publiques, en vue de lutter contre le détournement des deniers publics et toutes pratiques liées à l’appauvrissement du trésor public guinéen.
Amara Touré