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Sécurité La validation de l’étude d’identification des fabricants locaux d’armes à feu au cœur d’un atelier à Conakry

La commission nationale de lutte contre les armes légères a organisé en début de week-end un atelier de validation de l’étude d’identification des fabricants locaux d’armes à feu en République de Guinée. Cet atelier de Conakry a regroupé d’éminentes personnalités notamment le représentant du ministre d’Etat chargé des Affaires présidentielles, ministre de la Défense Nationale, du général Bambo Fofana président de la commission nationale de lutte contre les armes légères, de la présidente de la commission Défense à l’Assemblée nationale, des cadres de l’Administration publique de Conakry et de l’intérieur du pays, des cadres du ministère de la Défense nationale, des partenaires techniques et financiers et beaucoup d’autres personnalités venues donner un éclat particulier à cette rencontre.  Objectif, soumettre à l’approbation des participants la réflexion sur le document de la validation de l’étude d’identification des fabricants locaux d’armes à feu en République de Guinée afin de réglementer et adopter la réduction de la fabrication locale d’armes à feu

Prenant la parole le général Bambo Fofana a dit que cet atelier est consacré à la validation de l’étude d’identification des fabricants locaux des armes  feu en République de Guinée, il est l’une des importantes mission de la commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation des armes légères et de petits calibres dans notre pays.

Selon lui, ce thème repose sur l’épineuse problématique de la fabrication artisanale des armes à feu dont la production et la commercialisation incontrôlée provoque des conflits et conséquences dévastatrices. Cette situation déplorable aggrave souvent des vieux litiges entre les communautés pour diverses raisons dans le but de s’attaquer à ces fléaux. Face à cette situation, la République de Guinée a décidé de mener une étude d’identification des fabricants locaux des armes à feu pour répondre d’une part à l’une des préoccupations soulevées aux enquêtes nationales des armes légères et de petits calibres et d’autre part aux orientation des différentes conventions traités et protocoles notamment sur la convention signée par la CEDEAO sur des armes légères et de petits calibres.

Pour le général Bambo Fofana a en outre rappelé les enquêtes nationales réalisées en 2013 qui avaient fait l’état des lieux et proposées des recommandation qui sont entre autres, identifier, localiser et recenser les fabricants locaux en République de Guinée, organiser les fabricants locaux sur les armes à feu en groupements socio-professionnel, sensibiliser et former les fabricants en matière des armes à feu, en matière de règlementation issues des armes à feu. Pour lui, cette étude est un engagement national pour la promotion de la paix et de la sécurité en Guinée. Elle constitue une étape importante pour une meilleure compréhension de la problématique de la fabrication artisanale des armes à feu dans notre pays, et contribuera sans nul doute à saisir les enjeux socio-économiques et sécuritaires et surtout à connaître les différents points de vu des acteurs impliqués dans la fabrication, la commercialisation, la détention, la réglementation et la sécurité des populations et de leurs biens.

Pour terminer, il a remercié le chef de l’Etat et son  gouvernement pour leur contribution morale et  financière à la présente étude dans le cadre de la mise en œuvre des activités de  la stratégie nationale des actions prioritaires mais aussi les partenaires techniques et financiers qui ne cessent de déployer les moyens en faveur de la Guinée.

Ouvrant le présent atelier, le conseiller politique du ministre d’Etat chargé des Affaires présidentielles, ministre de la Défense Nationale a mis l’occasion à profit au nom de Dr Mohamed Diané rappeler que le phénomène des armes illicites et petits calibres est l’un des sujets sécuritaires des grandes préoccupations de la sous-région ouest africaine plus en plus confrontée à des crises et tensions.  En Guinée, la fabrication d’armes à feu est au centre de la prolifération et la circulation des armes légères, elle échappe au contrôle et la réglementation. Car, la gravité de ces armes réside du fait que le conflit intercommunautaire engendre souvent la culture de la violence et de l’impunité.  A précisé M. Kouyaté. Selon lui, il incombe à l’Etat donc dans son devoir régalien d’assurer la sécurité des populations et de leurs biens et d’entreprendre toute démarche visant à réglementer et à contrôler cet artisanat qui comporte des effets dommageables à la sécurité des populations. C’est pourquoi aujourd’hui, la lutte contre les armes légères et de petits calibres constituent une composante essentielle de la réforme du secteur de sécurité. Cet atelier sera  question de proposer des alternatives qui permettront d’assurer dans la dynamique que l’Etat dans l’exercice de la profession la question de sécurité est l’essentiel de la vie et le développement. Elle doit intégrer toutes les composantes de la Nation, ensemble nous devons nous impliquer efficacement dans les initiatives régionales de recherche de solutions. C’est pourquoi, cet atelier m’offre une occasion au président de la République, son gouvernement et tous les partenaires techniques et financiers pour leur accompagnement ainsi que les administrateurs territoriaux qui ont permis la collecte de ces informations pour la réussite du présent atelier.

BIS

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