Les populations de Yomou souffrent d’un véritable calvaire d’enclavement dû à la dégradation de son réseau routier et l’absence des infrastructures essentielles.
Cette préfecture riche d’un potentiel agricole et sylvicole, situé à 1029 km du Sud de la République de Guinée et son chef-lieu est distant de la ville de Nzérékoré, capitale régionale à 65 km.
Selon Colonel Issa Camara, Préfet de cette entité territoriale, Yomou éprouve certaines difficultés d’ordre infrastructurel et d’équipement notamment la construction de la route Nzérékoré-Yomou afin de faciliter la mobilité des usagers ; manque de stations-services ; pas de gare routière ni un marché moderne au service du bien-être des populations locales.
Et pourtant, la préfecture de Yomou constitue une grande zone de production vivrière : riz, prioritairement suivi du café, cacao, palmier à huile, hévéa entre autres mais le niveau d’échange avec les limitrophes traine le pas encore faute des axes routiers viables.
La présence de la société guinéenne de palmiers et hévéa (SOGUIPAH) est très remarquée dans la zone de Diécké et Bignamou grâce à l’appui apporté aux planteurs locaux.
Mais, certains habitants de Yomou constatent un frein aux efforts de l’extension des activités de cette société agro-industrielle qui a permis à certains acteurs d’améliorer leurs conditions de vie.
L’espoir de réhabilitation de l’axe Yomou-Nzérékoré est désormais permis, selon des informations concordantes recueillies dans la région.
BIS