La République de Guinée œuvre depuis un certain temps à contre carré les menacent qui guettent la planète à travers la dégradation et la mauvaise gestion des ressources naturelles constatée çà et là par les spécialistes environnementaux.
Ainsi, la région de Kindia qui couvre une superficie de 28873 km² pour une population d’environ 100.000 habitants est devenue la plaque tournante des mauvaises pratiques humaines sur les ressources naturelles existantes.
Autrefois, cette région était arrosé par des cours d’eau abondants, avec un régime régulier et très nombreuses espèces de poissons, de mammifères et entre autres micro-organismes mais hélas.
Les différents cours d’eau de la Basse Côte aujourd’hui tarissent complètement au fur et à mesure que la saison sèche avance mettant ainsi en cause les besoins des riverains en eau potable.
S’agissant des forêts classées d’alors et que nous constatons menacé de disparition à cause de l’action de l’homme représentée respectivement pour la région Kindia 12 ; Forécariah 2 ; Dubréka 3 ; Télimélé 11 et Coyah 0 soit 28 forêts classées.
Le couvert végétal fourni aux populations de bois de chauffe et de charbon de bois qui représente plus de 85% de la consommation d’énergie pour le 9/10 des ménages c’est-à-dire le charbon en milieu urbain et le bois de feu en milieu rural.
Avec l’accroissement des agglomérations urbaines à travers la région de Kindia et sa proximité avec Conakry, la Capitale, la demande en charbon multiplie d’une manière inquiétante.
Selon les spécialistes des bonnes pratiques de la protection de l’environnement, les ressources ligneuses de cet écosystème sont soumises à des pressions plus fortes que celles de la mangrove au point de vue sources d’énergie.
La gestion des ressources naturelles ne doit pas être un vain mais aussi une réalité visible en faveur de la sauvegarde de l’environnement qu’el qu’en soit le prix à payer.
BIS