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Formation Media : Le code de bonne conduite amendé par les journalistes.

Dans le souci d’assurer d’une couverture médiatique responsable du processus électoral en cours dans le pays, l’ONG Search for Common Ground a, organisé ce mercredi 5 février et jeudi 6 février 2020  un atelier de révision du code de bonne conduite à l’intention des journalistes guinéens à la maison de la presse sis à kipé dans la commune de Ratoma. Placé sous le thème : « Renforcement des capacités électorales et de la bonne responsabilité des normes démocratiques». Cet atelier a été présidé par le représentant du ministre de l’Information et de la Communication M. Cheick Amed Thiane Diallo à ses côtés Aminata Tounkara et le Dr.Bangaly Camara ancien directeur général de l’ISIG  de Kountia.

Pour Aminata Tounakra de Serch for Common Ground, a dit que la révision du code de bonne conduite 2015 s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre d’un projet ficelé par le NDI et financé par l’USAID. Selon elle, la révision de ce code nous permettra nous journalistes de jouer notre rôle de façon professionnelle en respectant l’éthique et de la déontologie de notre métier et aussi félicité la compréhension de nos populations le processus électoral dans le pays. C’est vrai que tout découle de l’éthique et de la déontologie, soutient –elle.

Cheick Amed Thiane Diallo, a, quant à lui affirme : « la révision du code de bonne conduite s’impose de plus en plus dans la vie professionnelle et politique des journalistes  comme une tradition. Nous savons que les périodes électorales sont des périodes qui revivent des tensions politiques. Donc il est de la responsabilité des journalistes que nous sommes de nous dire attention s’il y’a le feu nous aurons une part importante de  responsabilité ».

Durant ces deux jours, les journalistes ont débattus avec le facilitateur Dr.Bangaly Camara des thèmes tels que: « la Responsabilité des journalistes, Que faire lorsqu’un parti ou un candidat utilise un langage haineux ou diffamatoire.»

Selon le facilitateur Dr. Bangaly Camara, le journaliste est un citoyen et un représentant légitime au même titre que les élus. Il est aussi défenseur de l’intérêt public. Au-delà de tout ça le journaliste est un médiateur entre les gouvernés et gouvernés. Car le mérite d’un journaliste est d’informer les citoyens sur les faits d’actualité avec objectivité, impartialité et neutralité. Ainsi conscient sur des conséquences positives et négatives des informations qu’il diffuse tout en préservant sa capacité d’information à l’apaisement sur les crises politiques et institutionnelles aigues ou des conflits.

Pour y arriver, les journalistes s’engagent à respecter les règles et le principes contenus dans le code de déontologie du journaliste d’exercer le métier ; respecter les dispositions contenues dans la loi L002 du 22 juin 2010 portant liberté de la presse ; contribuer à la promotion de la paix et de la cohésion sociale  facteur déterminant à tout développement ; contribuer à, la promotion de droits de l’homme ; éviter nourrir la crise à travers les reportages tenter plutôt de l’apaiser en s’appuyant sur des personnalités indépendantes des (ONG) pour expliquer les enjeux de conflits ou de la crise ;  contribuer la participation efficace  des citoyens au processus électoral et démocratique ; contribuer à la transparence , à la crédibilité et à l’acceptation des résultats issus des consultations électorales ; demandent aux autorités à tous les niveaux de respecter le droit à l’information ; assurer la sécurité des journalistes dans l’exercice de leur mission ; créer les conditions leur permettant de mettre à l’abris de la tentation ;œuvrer pour le renforcement des capacités des journalistiques en vue d’une couverture efficace des élections, la liste n’est pas exhaustive.

En fin, les journalistes s’engagent à prendre toutes les dispositions pour assurer le rspect et de  la vulgarisation du présent code.

Pour terminer, un bureau de huit membres a été élu pour mener à bon escient ce présent code amendé. Il s’agit là du  président Daouda Mohamed Camara de la télévision TATV/Chéri FM,

Vice-président Moussa Komara RTG/Koloma,

Trésorière Tiguidanké Bah Evasion TV,

Commissaire au compte Hadjiratou Bah du site laguinéenne.info, Responsable communication extérieure David Youmbouno Radio nationale

Et trois autres membres du bureau ont été aussi élus .Il s’agit de Mathé Bah de la radio Fottten Gollen FM,  Nabylaye Camara RTG/Boulbinet et Djénabou Diallo de Gangan TV et Dr d’un conseiller Dr. Bangaly Camara ancien directeur général ISIG de Kounia.

Il faut reconnaitre que le paysage médiatique guinéen est souvent caractérisé par des multiples dérapages de la part de certains journalistes. Certes la plupart par l’ignorance de l’éthique et de la déontologie du métier de journalistes et que ces dérapages sont constatés également par des périodes électorales. Ce qui est de nature à poser entrave à la menace de la paix et de la stabilité dans un pays .C’est pour cette raison, que  l’ONG Search for Common Ground a organisé ces deux jours de formation afin de permettre d’inverser cette tendance qu’un code de bonne conduite a été amendé à cet effet à l’intention des journalistes.

Ce code de bonne conduite des medias en période électorale de septembre 2015 a fait l’objet d’une lecture et d’un amendement lors d’un atelier organisé à Conakry. Ce présent code de bonne conduite des journalistes a été amendé à la maison de la presse de Guinée à kipé dans la commune de Ratoma ici à Conakry du 5 au 6 février 2020 par les représentants des associations de presse UTELGUI, presse écrite et en ligne , le ministère de l’Information et de la Communication ,la RTG1 et la RTG2 et les chaines de télévisions TV Gangan, TV Evasion avec la facilitation de Dr. Bangaly Camara ancien directeur de l’ISIG de kountia.

Une initiative qui vise à encadrer les hommes de médias et à  doter de plusieurs outils leur permettant d’éviter la publication d’information polémique en vue de pérenniser un climat de paix dans notre pays.

Amara Touré

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