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Politique : « Nous allons nous battre pour que les femmes soient protégées » a déclaré Dr. Saliou Bella Diallo, porte-parole de la présidence de la République et leader du Parti AFIA.

A quelques jours du double scrutin les législatives et le référendum constitutionnel prévu le 1er mars prochain, notre rédaction a accordé une interview exclusive à l’un des doyens de la politique guinéennes, en activé depuis la 1ère élection multipartite en 1993 sous l’étendard de l’UPR de Siradio Diallo. Ce médecin de profession a su se distinguer en politique, grâce à sa clairvoyance et ses qualités de rassembleur pour une Guinée plus laborieuse et solidaire. Dans cet entretien inédit auquel ce soixantenaire pétri de talent hors pair a expliqué dans une large mesure son point vue sur la politique guinéenne et son projet de société. Lisez !         

 www.nrguinee.net: Nous sommes dans une situation sociopolitique guinéenne qui est en phase critique, expliquez-nous les approches de solutions, comment sortir dans cette crise ?

Saliou Bella Diallo : C’est en appliquant les lois en vigueur, c’est une approche qui est là et ensuite, c’est en acceptant aussi de se retrouver autour d’une table pour pouvoir dialoguer. Moi j’ai eu le privilège d’assister aux cinq dialogues qui ont lieu en République de Guinée, de 2011 à 2020, c’est nous qui avons trouvé les solutions aux différents problèmes qui assaillait  la Guinée.

Donc, l’approche  que ça soit le dialogue, l’application du texte et souvent quand ça sauf, le président conseillait en tant qu’africain, le président de la République qui est au déçu de la mêlée, il recommande le dialogue et le convoque. Après les concertations, nous avons eu le privilège de trouver toutes les solutions à ces différents problèmes. Donc, nous ne sommes pas à un stade plus chaud qu’avant, le 5ème dialogue a été très chaud, les autres aussi et actuellement, si on engage un 6ème  dialogue c’est vraiment bon, puisque ça peut nous permettre d’avoir les solutions aux différents problèmes, et si on opte pour l’application de la loi, quand une Institution Républicaine est installée par voie élective à son mandat qui est expiré ; il faudrait donc aller au renouvellement. L’Assemblée nationale dont le mandat est inspiré depuis un an et quelque mois a eu à continuer au cours  de ce temps par application de la loi avec, acte de différente institution qui doit le faire pour qu’elle puisse le continuer.

Il est temps avec 2020 qui s’annonce de penser à renouveler l’assemblée, en appliquant la loi, il s’agit de convoquer les élections législatives c’est ce qui ai été fait.

Les contestations on a eu toujours, en 2002, le général Lansana Conté a convoqué les élections législatives, un grand groupe d’opposition pas de moyen à opter pour ne pas aller aux élections législatives et un autre groupe est allé. Moi j’étais de l’UPR d’alors, nous sommes allés, on a eu 20 députés, son excellence Jean Marie Doré de l’UPG avait eu 3 députés, beaucoup était partit pour avoir le député.

L’Assemblée a siégé et exercé ces activités jusqu’à  leur expiration de leur mandat, ça n’avait pas crié, il n’y avait pas eu de violence, ça s’est passée dans les bonnes conditions. Ceux qui ont dit qu’ils ne vont pas, ils ont resté à la maison sans violence. Mais, ce qui est regrettable, que cette fois-ci, les gens disent qu’ils ne vont pas, mais qu’ils vont empêcher les élections, ce n’est pas normal. Quand tu dis dans un pays démocratique que tu ne vas pas aller aux élections, toi, tu as opté pour la politique de la chaise vide, tu restes à la maison, tu ne dois plus provoquer la violence, tu n’envois plus les gens dans la rue, tu n’organiseras pas la désobéissance civile.

A la différence de 2002, partout en Guinée, c’est des actes de désobéissance civile, avec des casses et tous ceux que vous pouvez  imaginer, et ça ce n’était pas une démocratie et personne ne souhaite la violence, nous souhaitons l’application de la loi, nous souhaitons la concertation pour une option de solution par consensus afin que nous trouvions tous ceux qu’ils nous faut pour ensemble comme une famille dans la paix, de l’unité nationale, c’est ce qui nous permet de nous développer et d’évoluer ensemble.

C’est la 2ème fois que la CENI reporte les élections, la date du 1er mars peut être bonne selon vous ?

Vous savez l’institution républicaine chargée de gérer les élections et le référendum en République de Guinée est bien la CENI, elle a une expérience qui est connue par tout le monde, un recule qui est important et donc des acquis qui sont vraiment pertinents et élogieux, elle a eu a organisé tous les types d’élections en République de Guinée, si elle-même, elle évalue en mi-parcours pour décider de reporter, il ne faut pas l’en vouloir, puisque s’il y a des conséquences fâcheuses, puisque l’objectif c’est d’organiser les élections transparentes, crédibles et acceptables par tous, il faut l’écouter pour prioriser son avis et sa décision. La CENI à tenu de toutes les contraintes pour décider de reporter et ce report ne nuit à rien, c’est une saison sèche qui s’annonce, on a au moins cinq mois devant nous sans pluie et nous pouvons aller aux élections à la date que la CENI trouve  opportune. Donc, reporter ça au le 1er mars, pour moi c’est une bonne chose, au lieu de conduire des élections qui seront dans le chaos entaché d’un désordre et surtout leur argument principal, il faut distribuer les cartes d’électeurs, toutes ces activités la CENI maitrise très bien pendant une durée donnée. La CENI nous à parler d’une période importante  et donc, il faut respecter cela, c’est la loi. Si on exigeait d’organiser les élections le 16 février, on ne pourrait même pas distribuer les cartes durant le tiers de la période prévue, de distribution des cartes électorales. C’est une opération fondamentale, on ne peut voter sans les cartes d’électeurs. Dans ce cas, il fallait qu’on reporte, plus d’autre conditionnalité lieu aux logistiques qui ne sont pas démolies et dans ce cas, moi personnellement quand ils m’ont fourni des explications, c’est tout à fait fonder et pertinent, nous leur donnons raison et nous les rejoignons et optons pour vraiment  d’aller aux élections  le 1er mars 2020.

Expliquez-nous votre stratégie de campagne, quelles sont les localités ciblées et quel est votre programme de société?

Notre campagne, sa stratégie principale c’est de porte à porte. il faut faire la campagne dans la sérénité et dans quiétude sociale, famille par famille, présenter notre politique et notre programme, si on est à l’assemblée, ce qu’on peut apporter au peuple de Guinée, l’innovation, la rédaction des lois importantes intéressant la gestion de la Guinée globalement prise dans le cadre démographique , nous voulons doter la Guinée de loi importante pour la prise en charge de la santé de la population pour une part importante, la plus grande partie, minimum 80% de frais de soins doivent être assurer par l’Etat et tant donner nos richesses importantes avec une bonne gestion. Le Prof Alpha Condé vient de prouver, il a créé des institutions prouvant comme ANAFIC, pour le développement local et  l’ANIES pour pouvoir venir en aide aux personnes pauvres, vous voyez, ça c’est fondamentale, maintenant la carte vitale pour d’autres pays, c’est-à-dire qui permet de prendre en charge les citoyens pour leurs soutiens sanitaires, nous nous battrons pour que les citoyens bénéficient de cette couverture sanitaire, nous allons veiller à ce que des lois soit prises  concernant l’éducation  des enfants, normalement doit être gratuite pour tout le primaire et le secondaire, et l’Etat doit construire des universités,  avec une formation gratuite comme elle est en train de le faire. Donc, beaucoup plus que le privé. Les universités privées ne doivent pas être supérieures aux universités publiques. Les universités publiques qui ont toutes les facilités, avec le respect de toutes les conditionnalités, il faut que ces universités puissent être plus nombreuses que celle des privées. Je suis mieux placé pour le dire, je suis président du conseil d’administration et l’autorité nationale d’assurance qualité dans l’enseignement et dans la recherche professionnelle en République de Guinée. Nous voudrions qu’au niveau du primaire et du secondaire que tout cela soit gratuit pour la population et au niveau de l’université qu’à  plus grande partie soit assurée par les universités publiques, les universités privées viendrons après.

Nous allons nous battre pour que les femmes soient protéger  et qu’elles puissent d’épanouir de façon équilibrée  et avec leur droit et devoir, puisque la vie de famille très est compliquée, il faut tout ça soit harmoniser dans un cadre légale avec une législation tout à fait correcte et qu’on ne puisse pas s’en prendre à une femme pour la battre, l’agresser, la violer, ça sera un délit réellement de taille  qu’il faut condamner avec  toute la rigueur possible. Nous allons assister à l’assistance impérieuse aux personnes âgées qui ont besoin d’assistance  et qui souvent n’ont pas de soutient. Donc, ces personnes doivent être assistées comme des autres pays, veiller à ceux que, toutes les maladies à longue durée, tel que la tuberculose, les troubles mentaux et autres soient prise en charge à 100%, même le transport aller et retour, soit assurer par l’Etat. C’est ça la démocratie et c’est dans cet élan que la Guinée va avancer. Nous voulons une Guinée autosuffisance, une Guinée autonome, une Guinée utile à tous les pays voisins.

Votre message à l’endroit de la population guinéenne ?

La Guinée depuis l’indépendance, nous constituons une famille, nous souhaitons que cette famille puisse continuer dans la jovialité. La Guinée est une famille croyante et laborieuse. Donc, nous voulons que ça soit continuel et que nous soyons dans la paix, dans l’amitié, dans l’unité,  c’est ce que j’interpelle à tous les guinéens. Car, la violence ne peut rien régler, toi seul, tu peux allumer le feu, mais quand tu allumes, toi seul tu ne peux pas éteindre seul. Donc, il faut éviter la violence, il faut que nous-nous comprenions réellement dans l’unité autour de la vérité, en musant sur la vérité, incontestablement nous serons unis, puisque, quel que soit la force du mensonge, le mensonge ne peut pas triompher sur la vérité.

Il faut qu’on soit profondément croyant et si nous sommes croyant, nous n’allons pas nous préoccuper à nous battre, en engageant des gens dangereux pouvant occasionner la perte des vies humains.

Personnes ne savait après 60 ans, que les blancs allaient rentrer sans qu’on ne prend les armes contre nous, alors les colons nous ont trouvé dans une bonne organisation, après ça, le premier président, le camarade Sékou Touré, tout au long de son exercice, personne n’imaginait que c’est le général Lansana Conté qui allait le remplacer et donc, c’est seul Dieu qui décide, il faut que, si nous voulons aider la Guinée, aider nous à bannir l’unité nationale et la paix. Donc, je recommande aux guinéens d’être solidaire, unie et surtout travailleur.

Amara Touré

 

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