La célébration de fêtes a pris une grande ampleur dans la cité et est  devenue une situation inquiétante pour la majeure partie des citoyens dans certains quartiers de la Capitale. Dans les concessions, ruelles, et espaces  de retrouvaille à Conakry, les  festins  sont par endroit  devenus la préoccupation première des conakrykas donc le sérieux a laissé place à la fainéantise. Aujourd’hui, la  célébration de fête est sans cesse une fois la nuit tombée sur notre belle Capitale qui vibre aux sons des instruments de musique à maints endroits et ce jusqu’aux heures tardives de la nuit.

Des anniversaires, show de la rue, cérémonie de sèrès et autres sont légion, une fois qu’il fait  week-end dans la cité,  toute la ville vibre au rythme de danses à l’image de l’organisation et dans ces célébrations nous rencontrons les personnes de tous les âges pour ne pas se compter l’évènement.

Pour se rendre à l’évidence de ces tristes réalités, il suffit de consacrer son week-end à un périple dans certains quartiers de la Capitale ou les célébrations de réjouissance sont trop fréquentes part endroit.  Face à cet état de fait, des citoyens dans les quartiers se plaignent du volume élevé des  instruments de musique et ne savent pas quelle solution préconisée.  Des quartiers réputés animés de la Capitale ne sont pas en marge de ces célébrations de fêtes, c’est le cas de la presqu’île de Kaloum, de Matam, d’autres communes et surtout les coins animés de la haute banlieue de Conakry. Aux heures tardives de la nuit, les concessions, les ruelles et espaces de retrouvaille vibrent au rythme des fêtes ou on rencontre des enfants aux heures reculées de la nuit ou les parents n’ont plus la main mise sur leur propre enfant abandonnés à la merci des festins.

Mais à en croire certains observateurs, ces célébration gênent à plus d’un titre les cohabitant qui n’arrivent pas à dormir au temps voulu et sont obligés à se plier à ces tristes réalités. Aux dires de dame Fatoumata Soumah, certain quartier de la Capitale l’autorité a foutu le camp, parce qu’on ne peut pas organiser un anniversaire dans une concession jusqu’aux heures tardives de la nuit c’est vraiment déplorable pour la cohabitation d’aujourd’hui. Bloquer des ruelles pour de simples cérémonies ne se passent nulle part si ce n’est pas dans certains endroits de la Capitale où les citoyens règnent en maîtres et dictent les lois devant toutes les autorités à tous les niveaux sans être inquiéter. Aujourd’hui, il est temps  d’en attirer à la conscience des uns et des autres que la liberté des uns commence là où s’arrête celle des autres comme pour vous dire que nos concessions sont devenues des boîtes de nuit où l’on célèbre quand on veut sans demander l’avis des cohabitants, nos ruelles à la merci de tout un chacun, bref nous devrions revoir nos manières de faire car, célébrer les fêtes est très bon mais ne pas gêner les autres est aussi important.

BIS