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« Grâce aux courages des formateurs et des jeunes talents, le football à la base à Labé marche en merveille », déclare Souleymane Baldé ‘’Zackino’’, entraineur des Espoirs de Labé

Un homme  de défi qui capitalise aussi bien une sympathie naturelle et une fermeté quand il s’agit d’appliquer la rigueur dans son entourage aussi bien familial que professionnel  depuis 11ans, il est le coach principal des Espoirs de Labé. Souleymane Baldé à l’Etat civil et Zackino pour les intimes. Né le  15 avril 1962 à Labé, est arrivé sur la pointe des pieds et assume sans crier gare la délicate tâche de protéger  le football à Labé sous toutes ses formes.

Il nous parle dans son interview, les problèmes qui assaillent le football à Labé, de son académie, de son palmarès et surtout comment la FGF qui est censé de réglementer, promouvoir, mettre des infrastructures sportives en place pour notre football fonctionnent et lance un appel à nos dirigeants de venir au secours du sport à la base  en général à Labé et pourquoi pas sur toute l’étendue du territoire.

Pour plus d’information lisez !

NRguinée.net : Comment le football à Labé se porte ?

SB : Le football à la base à Labé comme toujours ce porte très bien, de nos jours il y a 11 académies de toutes les catégories d’âge et deux équipes qui évoluent en nationale, il s’agit des Espoirs de Labé et le Kolima FC.

Mais, les académies évoluent dans des conditions très pénibles par manque de soutien total de certains de nos dirigeants. Donc, grâce aux courages des formateurs et des jeunes talents, le football à la base à Labé marche en merveille.

Parlez-nous de votre académie ?

L’académie des Espoirs de Labé fonctionne bien, avec deux catégories soit les U-13,14 et U-16 et U-17 pour  un total de 45 jeunes et deux formateurs. On trouve le matériel, grâce aux personnes de bonne volonté et des cotisations des membres du bureau.

Pour recruter un enfant dans l’académie, il faut l’engagement des parents, plus une demande, 4 photos, un extrait de naissance et aussi, il  faut être un élève. Donc, si toutes ces conditions sont remplies, on te prend pour la formation.

Pour vous, la FGF joue pleinement son rôle dans l’évolution du football amateur dans notre pays ?

Oui bien sûre, la FGF joue pleinement son rôle, dans la mesure où elle a mis en place la ligue amateur  qui joue un championnat régulier en national 1 et 2.

Mais, ce qui est regrettable, le championnat n’est pas suivi  pour la mise en place de nos équipes nationales surtout dans les catégories inférieures. Aussi, comment améliorer la subvention de ces équipes qui n’ont presque aucun soutient et planifier un programme pour la saison prochaine qu’il faut soumettre aux responsables des équipes, deux mois avant le coup d’envoi de la compétition pour mieux se préparer.

Nous constatons le manque d’infrastructure sportive à Labé, pour vous la faute incombe aux  autorités  où à la Ligue régionale du football ?

Il y a un manque d’infrastructure dans toutes les disciplines sportives, la preuve est que, ça fait plus de 10 ans, Labé ne participe pas aux différents championnats nationaux des sports des mains par manque d’infrastructures, aux niveaux du football, un seul terrain pour toutes les équipes et l’académie.

Votre palmarès étant joueur et entraineur ?

Carrière de footballeur : Racing Club de Conakry (1983-1988), le Fello Star de Labé et l’équipe nationale Junior (1989-1993).

Le 19 au 29 janvier 2015, il obtient son diplôme d’entraineur en Licence ‘’B’’. 1994-2002, entraineur de Fello Star de Labé et détenteur de la Coupe Nationale et représentant de la Guinée en Coupe de l’UFA pour la saison sportive (1999-2000).

(2002-2015), Espoirs de Labé, (2013-2015), Equipe Nationale Cadet U-17, entraineur National Adjoint, 3ème à la phase finale de la CAN U-17 au Niger, 2015, qualifié pour la Coupe du Monde en Chili 2015.

Et entraineur assistant du Syli Cadet 2018-2019, qualifié pour la Coupe d’Afrique des Nations, Tanzanie 2019 et vice-champion d’Afrique.

Votre message pour l’évolution du football amateur dans la préfecture de Labé ?

Aux autorités préfectorales et communales  de trouver des aires de jeux pour la jeunesse, ce qui revient à la ligue et le district, la formation des arbitres et des entraineurs, aussi l’organisation des compétitions  sportives communales, préfectorales et régionales. Ces compétitions permettront aux entraineurs d’évaluer les joueurs et aux équipes affiliées de détecter les meilleurs pour le championnat nationale et la coupe nationale.

Ibrahima Sory  Bangoura

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