L’Organisation Internationale pour la Migration (OIM) à travers le projet MAM (Migrants comme messagers) a ouvert ce lundi 31 août à la belle vue (commune de Dixinn), un atelier de formation des volontaires, qui consiste à mieux informer les potentiels candidats sur le chemin périlleux de l’exil aux risques qu’ils encourent.
L’initiative repose en effet sur les témoignages instructifs, sincères et émouvants tous issus des expériences migratoires de ses volontaires, en majorité des migrants retournés, pour mettre fin aux idées fausses communément relayées au tour des différents sujets, à l’image des informations sur les présumées condition de vie de certains membres de la diaspora dans les pays du Nord.
Cependant, les séminaristes ont mis en exergue les messages d’informations sur les dangers des départs irrégulières, sur les réalités des conditions de vie en Europe, ou encore sur les opportunités de réussite locale seront portés auprès des populations par les volontaires du projet MAM.
Pour la visibilité du projet MAM, l’assistant dudit projet Sylla Moussa a planté le décor « la particularité de MAM, au lieu que les bureaucrates, viennent sensibiliser les gens sur les dangers liés à la migration irrégulière, ce sont les migrants eux même qui seront sur le terrain. Donc c’est un projet de sensibilisation de pairs, c’est-à-dire les personnes de même statut (les migrants et les migrants potentiels), avec des récits réels, véridiques. En plus à travers leurs parcours migratoires, ils vont sensibiliser les gens sur les dangers notamment liés à la migration ».
Plus loin, M. Sylla a indiqué que « cet atelier s’inscrit dans le cadre de la formation des formateurs, donc ce sont les migrants qu’on a choisi et font parmi à la fois de l’Organisation guinéenne de la lutte contre la migration irrégulière, dont beaucoup était à la phase une, parce que là, c’est la phase 2 du projet, la phase une pour rappelle avait été mise en œuvre dans 3 pays, notamment le Sénégal, le Nigeria et la Guinée ».
De son côté, Mme Bizez Nicole ingénieure en génie civile, volontaire MAM « le projet MAM, me permet de partager mon expérience avec la junte féminine, vu mon parcours que j’ai eu en Belgique et me permettre aussi à m’exprimer en public et sensibiliser surtout la junte féminine, évidemment aborder le public adulte qui fait face à cette pratique » a telle commenté.
Au total, ce sont près de 50 migrants de retour qui travaillent tout au long de l’initiative, en synergie avec OIM, à la promotion auprès de la communauté guinéenne en général et des migrants potentiels en particulier. L’initiative touchera la ville de Conakry, Mamou, Kankan et également Beyla, devenue aussi l’un des foyers de migration en Guinée.
Amara Touré
L’initiative repose en effet sur les témoignages instructifs, sincères et émouvants tous issus des expériences migratoires de ses volontaires, en majorité des migrants retournés, pour mettre fin aux idées fausses communément relayées au tour des différents sujets, à l’image des informations sur les présumées condition de vie de certains membres de la diaspora dans les pays du Nord.
Cependant, les séminaristes ont mis en exergue les messages d’informations sur les dangers des départs irrégulières, sur les réalités des conditions de vie en Europe, ou encore sur les opportunités de réussite locale seront portés auprès des populations par les volontaires du projet MAM.
Pour la visibilité du projet MAM, l’assistant dudit projet Sylla Moussa a planté le décor « la particularité de MAM, au lieu que les bureaucrates, viennent sensibiliser les gens sur les dangers liés à la migration irrégulière, ce sont les migrants eux même qui seront sur le terrain. Donc c’est un projet de sensibilisation de pairs, c’est-à-dire les personnes de même statut (les migrants et les migrants potentiels), avec des récits réels, véridiques. En plus à travers leurs parcours migratoires, ils vont sensibiliser les gens sur les dangers notamment liés à la migration ».
Plus loin, M. Sylla a indiqué que « cet atelier s’inscrit dans le cadre de la formation des formateurs, donc ce sont les migrants qu’on a choisi et font parmi à la fois de l’Organisation guinéenne de la lutte contre la migration irrégulière, dont beaucoup était à la phase une, parce que là, c’est la phase 2 du projet, la phase une pour rappelle avait été mise en œuvre dans 3 pays, notamment le Sénégal, le Nigeria et la Guinée ».
De son côté, Mme Bizez Nicole ingénieure en génie civile, volontaire MAM « le projet MAM, me permet de partager mon expérience avec la junte féminine, vu mon parcours que j’ai eu en Belgique et me permettre aussi à m’exprimer en public et sensibiliser surtout la junte féminine, évidemment aborder le public adulte qui fait face à cette pratique » a telle commenté.
Au total, ce sont près de 50 migrants de retour qui travaillent tout au long de l’initiative, en synergie avec OIM, à la promotion auprès de la communauté guinéenne en général et des migrants potentiels en particulier. L’initiative touchera la ville de Conakry, Mamou, Kankan et également Beyla, devenue aussi l’un des foyers de migration en Guinée.
Amara Touré