Ce mercredi 9 septembre, une nouvelle plume vienne s’ajouter dans les belles lettres guinéennes, pour tenter d’expliquer les traditions socioculturelles de la communauté Diakanké depuis des générations.
Après des années de réflexion profonde, sur la nécessité de retracer la sociologie et l’enseignement religieux de cette grande tribu de l’ouest de la Guinée, l’enfant du pays du Diakanké El Hadj Mamadou Diaby a publié ce mercredi ses premiers ouvrages littéraires, édités la maison l’Harmattan Guinée.
Deux œuvres à caractère religieux, éducatif et humoristique, illustrent une première explication des réalités internes à la famille et l’amour que l’auteur éprouve à ses ascendants tant sur l’aspect religieux et culturel.
Pour éclairer l’opinion des lecteurs, l’auteur El Hadj Mamadou Diaby a exalté l’intérêt de l’écriture «avec l’écriture, on a la possibilité de revenir dans le passé, de se retrouver dans le passé et de corriger les erreurs du passé, de se repentir, c’est un atout que l’écriture nous enseigne et plus d’inspiration » dit-il.
S’agissant de ses motivations, l’écrivain a établi qu’il est redevable vis-à-vis de ses ascendants et ses descendants, pour qu’il existe même après sa mort « les écritures immortalisent l’homme, c’est une question de redevabilité » a-t-il assené.
Par ailleurs, l’ouvrage évoque des enseignements reçus auxquels s’ajoutent certaines des observations essentielles et des interrogations aussi bien sur les phénomènes de la vie que sur l’environnement familial et socioprofessionnel.
Prenant la parole, Alpha Oumar Diallo, membre de l’Association des écrivains guinéens a exhorté les concitoyens de prendre la plume « afin d’expliquer aux générations futures l’histoire de notre nation », citant une assertion « celui qui a planté un arbre, aura contribué au développement de sa communauté, celui qui a réalisé un banc et une table a apporté un plus à une école, mais celui qui a écrit un livre aura contribué au rayonnement de l’humanité » a relevé le représentant de Facely 2 Mara.
Cependant, ces livres de 9 chapitres évoquent également le cousinage transcendant entre les différentes communautés guinéennes, l’histoire de démontrer les valeurs coutumières que les ancêtres nous ont léguées.
Amara Touré