Le nom donné à la source du fleuve Niger, situé à Faranah, à 600 kilomètres de Conakry. Plus largement, c’est aussi le nom donné au majestueux fleuve, véritable artère de vie qui irrigue l’Afrique de l’ouest.
Il faut prendre le temps de s’asseoir parmi les curieux et d’observer sous les percussions battant des djembés, tambours et balafons, les danseurs et les danseurs compter pendant deux heures la terrible légende mandingue du combat de deux guerriers pour une femme. Le ballet Djoliba c’est aussi le symbole de la conservation et de la mise en avant de l’identité mandingue. Celui aussi du panafricanisme, puisque le fleuve Niger traverse la Guinée, le Mali, le Niger, et le Nigeria.
Né le 18 décembre 1944 à Friguiagbé dans la préfecture de Kindia, M. Moussa Célestin Camara, directeur artistique du Ballet National Djoliba, reste une icône dans la musique traditionnelle de notre pays. En tant que fonctionnaire du premier régime, Moussa Célestin a séjourné avec sa famille pour des questions de services à Forécariah, Pita, Boffa. Agronome de formation le nommé Moussa Célestin après ses études a servi en premier lieu à Pita à l’école normale de Kinkon à 15 km du centre-ville de Pita.
Par la suite, il a posé ses valises à Conakry, où il a servi respectivement à l’ancienne CR 1er mars avant d’être nommé chef des travaux de la 13ème année de Conakry. Ensuite, il est venu à Conakry où il a servi respectivement à l’ancienne CR 1er mars avant d’être nommé chef des travaux de la 13ème année de Conakry. C’est en 2009, que le célèbre Moussa Célestin est venu à la tête de Djoliba, mais, de façon accidentelle. Avant, il pratiquait le foot Ball et a été le capitaine de l’équipe de Pita, ensuite jouer dans le canonnier de Gangan de Kindia avec rémètaire, les Moustapha Kaba, les Sékou Sano, les M’Bemba Galber.
‘’Rappelons que c’est à la faveur d’une vaste campagne que les autorités du premier régime avaient mis sur place que Moussa Célestin Camara s’est retrouvé dans le Ballet-Djoliba et ce, grâce à la pratique généralisée de la culture en Guinée, aussi bien dans les quartiers que dans les établissements, donc chaque année on organisait des compétitions artistiques entre les écoles. Dans un premier temps, il était un simple mobilisateur en 1er mars avec feu Sanaba Diané qui aimait énormément la culture en réalité ; c’est elle qui entraînait dans la culture. C’est à la faveur d’une tournée à l’intérieur du pays qu’il a été créé le groupe universitaire, avant l’arrivée au Ballet Djoliba et il a été d’abord le directeur du théâtre national, suite à la nomination de Justin Morel Junior qui l’a ensuite nommé directeur de ballet Djoliba. Aujourd’hui, au sein du groupe, il y a un administrateur, un chorographe, un régisseur, charge à la discipline et chaque responsable à des directive à suivre le directeur coordonne, supervise, orchestre et repartit les tâches entre les responsables, il convoque la réunion ci c’est nécessaire, et c’est en 1964 que Djoliba a vu le jour’’. A précisé le nommé Célestin.
C’est avec l’aide artistique de Harry Belafonte de nationalité américaine qui était de passage en Guinée, et qu’il a rendu visite chez son amie Miriam Makéba, et quand il a vu le potentiel artistique guinéen il a suggéré de créer un ballet qu’on lui a donné l’autorisation de faire le tour de la Guinée.
Selon lui, c’est à l’issu de cette visite en Guinée que Belafonte est allé dans les préfectures de Kindia, Boké, Kankan, Faranah, Kouroussa pour faire un recensement des talents et qui ont été regroupés à Kassa pour 6 mois de formation en technique artistique. En principe, le Ballet Djoliba devrait résider aux Etats-Unis mais entre-temps, il y’a eu des problèmes politiques entre les noirs et les blancs Harry Belafonte donc la mère est blanche cela n’a pas plus au responsable suprême de la révolution donc il a annulé le séjour temporaire ou permanant de Ballet Djoliba aux Etats Unis. Le véritable nom c’était les ‘’ballets de national Djoliba et les gens ont déformé en disant ballet national Djoliba’’.
Nous sommes un ensemble national notre gestion est de niveau national surtout maintenant il y’a un office de gestion de l’ensemble national qui est dirigé par Mme Aicha Deen Magassouba c’est leur rôle c’est de nous trouver des promoteurs que nous n’avons pas le droit.
De façon générale ses promoteurs culturels ne s’intéressent qu’aux groupes de musique, il y’a un problème de nombre et c’est l’Etat qui doit faire la promotion des ensembles nationaux.
Le directeur a en outre dit qu’aujourd’hui nous n’avons pas de subvention c’est seulement une partie d’un certain nombre qui reste maintenant les artistes fonctionnaires qui continuent apercevoir leurs salaire mais les 95% des jeunes qui constituent le ballet Djoliba n’étaient pas pris en charge c’est sauf l’année passée qu’on a accordé les smiques de 440. 000 fg à ces jeunes-là.
Actuellement l’effectif du ballet Djoliba est d’une cinquantaine de personnes y compris les titulaires et les stagiaires. L’Etat doit avoir la politique culturelle et sectorielle par domaine et les ensembles nationaux est le patrimoine culturel de notre pays c’est eux qui conservent nos danses traditionnelles nos folklores culturels .Pour la petite histoire, c’est à la faveur d’un spectacle que le ballet Djoliba a livré en Libye, ce qui encouragea le guide libyen Mohammar Khadafi a offrir pour la première fois en 1973 la télé nationale à notre pays.
Amara Touré