C’est ce mardi, 23 mars dans la salle de formation du centre d’autonomisation des femmes ( CAF) au quartier Cameroun, dans la commune de Dixinn que s’est tenue le séminaire de formation des journalistes et chroniqueurs de langue nationale.
C’était en présence de son excellence, Mohamed Saïd Fofana, médiateur de la République, les cadres de son institution et plusieurs journalistes publiques et privées de la place.
Aboubabacr Stephen, présentateur et directeur des affaires juridiques,  » la médiation en tant que mode de règlement extra juridictionnel des conflits est aussi vieille que le monde. Dans nos sociétés traditionnelles, il existait un système de médiation qui s’exerçait sous l’arbre à palabre et sous l’autorité des sages.
Le médiateur en tant que structure institutionnelle s’inspire, il faut le dire, des exemples développés dans les pays scandinaves ( Suède) et communément appelés Ombudsman. Il est devenu aujourd’hui, un instrument incontournable de la bonne gouvernance dans toutes les régions du monde.
Le médiateur de la République comme mode alternatif et extra juridictionnel de règlement des différends a été introduit pour la première fois dans le paysage institutionnel de la Guinée par la constitution du 07 mai 2010 sous l’impulsion des autorités de la transition politique que la Guinée a Connu en 2010.
Le médiateur de la République suggère au chef de l’État des propositions tendant au fonctionnement normal et à l’efficience des services publics.
Il contribue de façon générale à l’amélioration de la gouvernance et de l’État de droit.
Toute personne physique ou morale de droit privé qui estime, à l’occasion d’une affaire la concernant, qu’une autorité visée à l’article premier de la présente loi ( les organes et services de l’État, les collectivités territoriales, les établissements publics et tout organisme investi d’une mission de service public.
A titre exceptionnel, le médiateur peut, à la demande du président de la République ou du gouvernement, des membres de toutes autres institutions de la République, participer à toute activité de conciliation entre l’administration, publique et les forces sociales et professionnelles.
Suivant les dispositions de l’article 14 de la loi organique n 004/CNT/2010 du 20 décembre 2010 portant modalités de saisine d’intervention et de fonctionnement du médiateur de la République, le médiateur de la République ne peut pas intervenir:
Les différends qui peuvent s’élever entre personnes physiques ou morales privées; les différends ayant trait aux rapports de travail qui peuvent s’élever entre administrations et agents publics; les procédures engagées devant la justice ou la dénonciation d’une décision de justice « .
Mohamed Saïd Fofana, médiateur de la République a souligné le rôle de cette institution.  » votre présence massif à cette rencontre témoigne à nos jeux que votre intérêt par rapport à la médiature  et au de la de ça ce présume votre engagement particulier d’accompagner notre institution.
Cet atelier  qui se tiendra sur trois jours sur des thèmes qui fond de l’institution du médiateur de la République.
Mais, je voudrait compter sur vous, parce que, vous avez une tâche redoutable, que d’ailleurs j’en profite pour vous remerciez beaucoup d’entre vous que j’ai connu très longtemps, pour tous ceux que vous avez toujours fait.
Tous les guinéens savent le rôle  importante que vous jouez pour promouvoir l’amitié, la fraternité, la compréhension, mais surtout l’idée que dans une société, il y’a toujours des règles. Des règles qui régissent leurs quotidiens.
On sait combien de fois vous avez contribués à façonner une certaine idée de la Guinée, vous travaillez  pour le rapprochement des guinéens, parce que souvent, ceux que les guinéens confondent, c’est l’information et la communication.
Et vous représentez beaucoup de choses dans cette problématique.  C’est  par vous que les idées se forment, que les opinions se forment et se déforment. Donc, votre rôle est extraimément  importante et ces beaucoup de choses pour ce pays, d’éducation des guinéens à l’esprit de lois, à l’idée de la Nation. Et de nos jours, nous avons un grand problème pour la construction de la Nation.
Dont le point de départ est l’acceptation de vivre ensemble. L’acceptation de faite qu’une Nation est un ensemble de personne qui vivent sur un même territoire et qui on en commun des mêmes idéaux de bonheur, de prospérité et qui ont quelques part une culture commune et ces valeurs de civilisations.
Pour ce qui nous concerne, nous sommes une sorte de lien entre les citoyens et l’État ».
Ibrahima Sory Bangoura