Dans le cadre des préparatifs des 72 heures du livre,  la maison d’édition l’Harmattan Guinée et ses partenaires techniques et financiers ont tenu cet après midi 16 avril au jardin du 2 octobre, sa troisième et dernière réunion préparatoire. En effet, cette 13ème édition qui se déroulera du 23 au 25 avril 2021 au Chapiteau du palais du peuple et les points de lecture de Conakry, s’articule autour du thème « Covid-19 : la place des femmes, de la jeunesse et de la paix dans le pays dont nous rêvons ».
Il s’agit de mettre sur pied les voies et moyens allant dans le sens d’une meilleure organisation de cette 13ème édition du rendez-vous littéraire guinéen d’où les 72 heures du livre. Ainsi, pour promouvoir cette démarche une gamme d’activités seront mises sur la sellette en l’occurrence : la dédicace des livres par les différents auteurs, conférences débats, le prix du jeune écrivain à travers le slam, symposium, la formation des jeunes filles sur l’art de la photographie et bien entendu rendre hommage aux illustres écrivains guinéens décédés, en particulier le célèbre écrivain et historien Djibril Tamsir Niane.
Ainsi, pour rendre l’évènement agréable, plusieurs sommités étrangères effectueront le déplacement pour donner une dimension internationale à cette treizième édition, notamment Philomé  Robert journaliste à France24, qui sera chargé de former les journalistes locaux, sur ‘’l’écriture au temps des médias sociaux’’ et Jean Marc Turin fera également des conférences débats au sein  des universités de la place’’.
Au regard de la crise sanitaire actuelle (covid), le Directeur de l’Harmattan-Guinée Sansy Kaba Diakité a brièvement évoqué le contexte particulier de cette année. «Pour la situation exceptionnelle il faut des mesures exceptionnelles, l’année 2021 nous aurons un salon plus virtuel, un salon à 80% distanciel, il aura peu de présence au niveau du site, mais nous allons nous appuyer sur les médias, sur les réseaux sociaux pour que plus de guinéens, d’africains et d’européens puissent regarder ce salon du livre. Nous sommes à une période difficile de la vie des nations, la Guinée ne fait pas exception ; nous avons été autorisés de faire cette 13ème édition mais avec les mesures barrières. L’ANSS a fait un protocole, ce protocole nous allons le faire dès le lundi prochain » dit-il.
Il met également en évidence le programme déjà prévu par sa maison. « Beaucoup de formations, beaucoup d’ateliers, beaucoup de dédicaces et beaucoup d’échanges. Nous aurons nos amis un peu partout d’Afrique qui seront à Conakry pour nous aider à former les professionnels du livre guinéen, nous avons deux tables rondes exceptionnelles sur la diplomatie avec les nations unies, la fondation pour nous aider sur tout sur wikipedia , le PNUD vient aussi pour nous aider à faire des ateliers pour des femmes et pour des jeunes. Il y a beaucoup de nouveautés à savoir la dédicace du livre de Dr Sakoba Keita « la lutte contre Ebola » et trois à quatre livres sur la covid-19 en République de Guinée, beaucoup de livres sur la paix, je pense que c’est des moments importants, nous aurons aussi des livres sur la femme et sur les jeunes » a indiqué Sansy Kaba Diakité.
Pour sa part, membre de l’Association des écrivains de Guinée (AEG), l’ancien Premier ministre Dr Ahmed Tidiane Souaré a donné sa perception pour la promotion du livre. « Le livre est important dans la vie, c’est d’ailleurs l’une des thématiques  de cette édition des 72 heures du livre, ma perception  pour revenir sur cette question  est très positive. Nous venons de prendre connaissance du programme, on peut même dire le programme définitif de cet évènement important pour notre pays. Je pense ça sera l’occasion pour mettre le livre non seulement en honneur à travers des thématiques chères au gouvernement, chères à notre pays à savoir les femmes, le développement, la lutte contre les violences du genre etc » a-t-il  martelé.
Cette réunion préparatoire a été aussi l’opportunité pour l’Harmattan-Guinée et ses partenaires, de mettre sur pied des derniers réglages avant le 23 avril,  pouvant permettre la bonne marche de l’évènement.
Amara Touré