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VERS LA TENUE D’UN FORUM A BOKE ASEFCE International Guinée entame une prise de contact avec les autorités régionales

En prélude au bon déroulement du Forum prévu au mois de novembre 2021 à Boké, une délégation de l’ONG ASEFCE International Guinée, conduite par son représentant national, M. Faya Moussa Tolno, et comprenant M. Aboubacar Namarie Sylla, responsable chargé des relations extérieures et partenariats avec des Institutions, ainsi que plusieurs autres membres de l’institution, a entamé une visite de prise de contact avec les autorités régionales, préfectorales, la société civile et la jeunesse de Boké.
Ce Forum qui regroupera 300 jeunes de la région administrative (Boffa, Fria, Gaoual, Koundara et Boké), ainsi que ceux d’autres Préfectures, présentera des thèmes relatifs au contenu local, l’entreprenariat, la préservation de l’environnement, la médiation et la gestion des conflits communautaires et l’immigration clandestine.
Le secrétaire général de la  Plateforme Jeune en Mouvement, M. Haba Yakoi Haba, a d’entrée souligné : « nous sommes très contents de recevoir l’ONG ASEFCE International Guinée à Boké qui abritera la première édition du Forum économique et social. Au nom de notre plateforme Jeune en Mouvement, j’invite la jeunesse de Guinée et plus particulièrement la jeunesse de la région administrative de Boké, d’accepter de se former. Car le projet que nous portons, est un projet qui ne réunit que des jeunes guinéens, un projet qui lutte contre le chômage. J’encourage donc les femmes d’être auprès de nous pour bien accompagner l’initiative de cette ONG internationale pour qu’ensemble, nous puissions réussir dans le futur », a laissé entendre M. Haba.
Pour Daouda Coumbassa, point focal de l’ONG à Boké, « nous venons de Conakry pour honorer l’engagement que nous avons pris avec Mme N’Nabinty Fadiga, la coordinatrice adjointe de l’ONG ASEFCE Internationale Guinée et avec les autorités locales de Boké. Plus particulièrement, la jeunesse de Boké, parce que quel qu’en soit, aujourd’hui, nous sommes les natifs de cette région ».
Grâce donc au courage de Faya Moussa Tolno, le représentant national, et de certains membres de l’ONG que nous sommes venus échanger avec vous pour faire comprendre, qu’est-ce qui  va et qu’est-ce qui ne va pas ? Où en sommes-nous depuis qu’on a lancé ce projet? Quelles sont les réalités du terrain ? Parce qu’à la fin de ce forum, les gains appartiennent à nous tous (la jeunesse, les autorités, les sages, les femmes). En un mot,  tout le monde a besoin de quelque chose. C’est dans ce cadre nous sommes là.
« Nous sommes contents de trouver mobilisée la jeunesse consciente de Boké pour nous accompagner dans notre mouvement malgré votre calendrier très chargé. Mais, comme on parle de Boké, chacun a pris son temps pour répondre à l’appel. Alors soyez fiers de vous et sachez que l’ONG ASEFCE International Guinée est à la disposition de tout le monde, particulièrement la jeunesse guinéenne.
Notre particularité en tant que ONG, c’est que les personnes qu’on veut aider où qu’on veut faire participer, ne seront jamais mis à l’écart. Nous, en tant que fils de Boké, jeunes de Boké, nous devons tous encourager ceux qui veulent nous aider pour le développement de cette grande ville. Imaginer un forum va former 300 jeunes, alors si chaque année nous formons 300 jeunes, à l’espace de 2, 3 à 4 ans, ça trouvera que beaucoup de jeunes seront autonomes. C’est ça notre combat », a précisé M. Coumbassa.
A préciser que l’ONG ASEFCE international se trouve dans 17 pays à travers l’Afrique. A travers ces jeunes des différents pays, nous avons pu réaliser beaucoup de choses.
Pour le représentant national de l’ONG ASEFCE International Guinée, M. Faya Moussa Tolno, « nous sommes là pour une cause bien déterminée. C’est quoi les questions d’employabilité, d’autonomisations des femmes ? Dans cette région administrative, quand vous prenez les statistiques, Boké fait partie des régions les plus pauvres de la Guinée. Est-ce que Boké devrait être une région pauvre ?
Notre orientation est basée sur l’emploi des jeunes et l’autonomisation des femmes. La thématique centrale du Forum est emploi, autonomisation des femmes vivantes en zone minière, la lutte contre l’immigration clandestine. Parce que si les jeunes sont autonomes, ils n’envisageront pas un voyage sur la mer. C’est pourquoi, cette thématique sera bien développée. Ce projet est participatif et exclusif, les jeunes doivent se mettre autour d’une table et discuter pour trouver la solution idoine qui sera utile pour tous les jeunes de la République mais de façon progressive ».
L’honorable Mamadouba Tawel Camara, maire de la Commune urbaine de Boké, a d’entrée, souhaité la bienvenue à la délégation d’être venue à Boké.
Remarquant au passage que quand on parle de la sensibilisation des jeunes, de l’autonomisation des femmes, cela va en droite ligne avec le contenu local. Le contenu local dont l’application fait défaut par les entreprises. « Sinon les textes sont bien rédigés et bien clairs en République de Guinée ».
Pour le député-maire de Boké, « il y a eu beaucoup de formations à Boké, CECI a formé plus de 500 jeunes dont certains d’entre eux ont été soutenus sur le plan financier. Donc, voir des jeunes dynamiques comme vous venir vers nous pour qu’ensemble nous puissions bouter hors du pays le mal, nous ne ferons que vous remercier ».
Mamadouba Tawel Camara a invité la jeunesse de la région administrative de Boké à accepter de se former tout en précisant que ce n’est pas tout le monde qui va être dans les mines.
Le préfet de Boké, Hassan Sanoussy Camara a, à son tour promis le soutien et l’accompagnement de la Préfecture à l’ONG dans sa politique de sensibilisation de la jeunesse de Boké. « Et comme je le disais tantôt, la jeunesse est un problème par rapport à un problème dans un problème. On a parlé de formation. Il est plus facile aujourd’hui de traiter avec les femmes que de traiter avec les hommes. Parce que simplement, les hommes veulent gagner tout de suite alors que les femmes préfèrent savoir par l’apprentissage.
Avec leurs pléthores de revendications, une fois engagé dans une société minière, quelques jours après, ils commencent à revendiquer le salaire qu’ils jugent petit. Et c’est là que commencent les problèmes. Or ils ne sont pas formés. C’est là le mal. Il faut que la jeunesse accepte de se former. Car c’est avec la formation qu’on peut atteindre l’objectif que l’on se fixe. Mais si la formation n’est pas là, ça devient de la pagaille et c’est cette pagaille que nous avons ici à Boké », a martelé le préfet Hassan Sanoussy Camara.
Ibrahima Sory Bangoura   
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