D’origine guinéenne mais de nationalité belge, le jeune Agne Ahmed Tidiane est connu pour son talent sur le plan footballistique. Pur produit de l’université guinéenne, ce jeune diplômé a posé ses valises en Belgique qui l’a adopté avant d’en être citoyen. Dans cette interview, il nous parle de sa visite en Guinée, ses projets mais aussi ses appréciations sur le football féminin.
Nrguinee.net : Pourquoi cette visite ?
AAT : Je suis là aujourd’hui pour beaucoup de raisons. Mais la plus importante, c’est de venir prendre connaissance avec le staff de l’Union Sportive Académique de Guinée (USAG) et la mise en place de leur structure. Je suis là en qualité du président de l’USAG. Et entant que tel, je veux apporter ma modeste contribution pour le développement du football guinéen.
Quels sont tes projets pour l’Académie ?
C’est d’encadrer les jeunes, les aider à se propulser au plus haut et surtout essayer de mettre les moyens financiers, logistiques au service du staff technique. Parce que notre pays regorge beaucoup de talents qui ont besoin d’être encadrés. Pour y arriver, il importe de mettre les moyens à la disposition du staff pour qu’il soit autonome.
Vos liens avec le PDG Mamadou Alpha Diallo ?
Vos relations datent de très longtemps. C’est ami de longue date. Donc, l’accompagner dans ses bonnes idées, c’est un plaisir pour moi. Nous savons tous que la Guinée regorge des talents mais qui ont besoins de soutien financier et moral.
Comment vous appréciez le football féminin guinéen ?
Le football féminin, c’est une discipline qui est en évolution dans notre pays. C’est un sport qui n’était pas très connu chez nous par rapport aux autres pays. Donc, il faut mettre des moyens pour l’émanciper de plus. Former les encadreurs et les joueuses pour les permettre de progresser bien.
Quels sont vos critères de choix pour être dans l’Académie ?
Il faut d’abord la motivation, le sérieux, le professionnalisme. Parce que les joueuses doivent savoir pourquoi elles jouent et surtout avoir des objectifs qu’elles veulent atteindre dans le futur.
A part l’Académie USAG, avez-vous d’autres Académies ?
Pas du tout. Mon unique projet en République de Guinée sur le plan du football, c’est l’Union Sportive Académique de Guinée (USAG).
Vos relations avec le Ministère des Sports et la Fédération Guinéenne de Football ?
Jusque-là, je n’en ai aucune. Mais aujourd’hui, j’ai eu la chance de rencontrer M Lancinet Kabassan Keita, le directeur national des Sports, qui m’a bien accueilli. Un grand monsieur très gentil, qui a de bonnes initiatives pour la bonne marche du sport en Guinée. Je pense que dans les jours à venir, nous allons bien collaborer.
Votre message à l’endroit des jeunes joueuses ?
C’est d’être courageux, patientes, courageuses et surtout sérieuses. Car les choses ne s’obtiennent pas dans la pagaille.  La chance est au bout de l’effort. Il faut qu’elles prennent la vie du bon côté et que chacune essaye de mettre son talent au service de l’autre afin de faire évoluer l’Académie.
Ibrahima Sory Bangoura