Pour perpétuer la tradition du Jazz africain de Guinée, le pasteur et journaliste culturel de la RTG, Alfred Houlemou et ses partenaires ont lancé ce jeudi 18 novembre au Centre culturel franco-guinéen (CCFG), la treizième édition de Guinée Jazz festival.
Il est dédié au légendaire guitariste guinéen Sékou Bembeya Diabaté. Une cérémonie colorée par la présence des personnalités du monde culturel guinéen et africain, en particulier Jean Batispte williams, le saxophoniste Maître Barry et un parterre de célébrité étrangers, tous venus immortaliser cette treizième édition.
Dans son allocution de circonstance, le commissaire et concepteur de cette édition, Alfred Houlemou, est revenu sur l’importance de la culture et de la musique dans vie. «Il est important de célébrer du jazz parce que c’est une musique de partage et d’universalité. Cette treizième édition va marquer les esprits. Je tiens à rendre hommage au légendaire guitariste Sékou Bembeya qui a passé toute sa vie à servir ce pays  et j’espère que la prochaine édition sera encore meilleure», a-t-il déclaré.
De la sonorité traditionnelle à la modernité, la treizième édition de Guinée jazz festival s’annonce prometteuse, sachant que plusieurs musiciens guinéens, africains voire occidentaux sont au rendez-vous à Conakry pendant 48 heures, pour magnifier le jazz guinéen au rythme national.
Le jazz, une musique de partage et de brassage culturel à travers ses instruments, prend ses origines en Afrique ancestrale et transporté par les esclaves afro-américains. Il a pris de l’essor aux États-Unis d’Amérique dans les années ‘’50’’.  Aujourd’hui, les acteurs culturels guinéens entendent revaloriser cette musique à des occasions comme celles-ci, en vue de le perpétuer pour les futures générations.
Pour récompenser leurs efforts, les organisateurs de cet événement ont décerné le prix «Sékou Bembeya Diabaté» aux icônes : Jean batispte Williams et Maître Barry, le grand saxophoniste.
Amara Touré