Le Procureur Général près de la Cour d’Appel de Conakry, Charles Wright s’est entretenu ce mercredi, avec les responsables des associations de presse guinéenne. Cette rencontre qui a été initié par les professionnels des médias, avait pour objectif, de prendre la langue avec le Procureur Général sur sa dernière sortie contre les journalistes, qui seront en porte à faux avec la loi, surtout qui tiendront des propos portant atteinte à la quiétude sociale pendant cette période de la transition. Comme dit-on, c’est le cas dans certaines émissions, dans certaine presse en ligne… Face à cette situation, Charles Wright reste dans ses bottes. Il dit qu’il ne bougera d’un cran du communiqué visant à l’ouverture de l’information judiciaire contre les journalistes. Nous vous livrons ici un extrait de sa réaction. Lisez ! « D’ors et déjà je maintiens de manière formelle le communiqué du parquet visant à l’ouverture de l’information judiciaire. Je le maintiens et on ne bougera pas d’un cran par rapport à cela. Aujourd’hui cette rencontre a permis aux chefs des médias de relever avec le parquet d’instance quelques dérapages tant bien que mal au niveau de certaine presse . Et la nécessité pour chaque Directeur de la presse, qu’elle soit écrite ou en ligne, la responsabilité qui découle de la loi L010 portant la liberté de la presse en République de Guinée, le parquet général reste formel la dessus en disant ceci : aucun journaliste ne doit être inquiété en raison de la liberté qu’il exprime dans l’exercice de ses fonctions. Mais, une fois de plus , en revanche, aucun journaliste ne doit être toléré, lorsque ce journaliste violerait l’article premier de la loi portant la liberté de la presse. Vous savez que nous sommes dans une période de transition, savez dire quoi ? Savez dire que, une période de transition voudrait être une période apaisée, une période de quiétude sociale. Les médias jouent un rôle fondamental, prépondérant dans le renforcement de la cohésion sociale. Vous le savez….Si certains journalistes se permettent au nom de la liberté de la presse, tenir des propos subversifs, tenir des propos qui ont tendance à porter atteinte à la quiétude sociale. Moi , je ne défends pas une corporation, je défends une société, et cette société à des valeurs, c’est la valeur de quiétude, c’est la valeur de paix’’, a déclaré aux respobsables des associations de presse guinéenne.
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